samedi 10 décembre 2011

Fin de formation sur le plaidoyer

L’Association des Femmes Chefs de Familles (AFCF) a tenu au Centre de Formation espagnole de Nouadhibou un séminaire de formation aux techniques de plaidoyer et de communication au profit de la société civile de Nouadhibou .

La cérémonie de clôture a eu lieu le 9 décembre dernier en présence des bénéficiaires de la formation et d’autres personnes ressources de la société civile de Nouadhibou.

Dans son allocution, Madame Salimata Sy,  coordinatrice du projet FAM (former agir en Mauritanie) a remercier tous les participants et à travers eux toute la société civile de Nouadhibou. Elle a rappelé  la dynamique dans laquelle s’inscrit le projet, à savoir la promotion des droits des femmes et l’unité nationale. Elle a également exhorté les ONGs participantes à se regrouper pour accompagner l’AFCF dans sa mission de plaidoyer, de renforcement des capacités des acteurs de la société civile mauritanienne en matière de défense et promotion des droits des femmes.

Après le  discours de la Coordinatrice, les participants ont remercié l’AFCF pour avoir organisé cette formation dont la pertinence, la qualité du contenu et la méthodologie ont été appréciées de tous.

A la fin de la cérémonie de clôture, des attestations de participation ont été remises aux bénéficiaires de la formation. Pour cela, la Coordinatrice a honoré en premier une participante handicapée moteur qui, malgré son handicap, a bien voulu participer à toute la session de formation. Ce geste dénote l’engagement  de l' AFCF à oeuvrer pour le soutien et l'encadrement  des femmes issues de certaines couches vulnérables  et à réunir toutes les composantes et catégories sociales autour d’un objectif : l’unité et le développement

Rappelons que cette formation dont la cérémonie officielle d’ouverture était présidée le Lundi dernier par Mohamed Mahmoud ould Moustapha, wali adjoint accompagné de la coordinatrice régionale du ministère des affaires sociales de l’enfance et de la famille, du chargé des affaires sociales de la commune de Nouadhibou. ,avait  réuni 26 participants , en majorité des femmes .

TPMN : A l’ONU "d’agir avant que la Mauritanie ne plonge dans une instabilité»

« Nous vous demandons d’agir pour éviter à la Mauritanie une instabilité dont les conséquences sont imprévisibles». C’est l’appel du Mouvement Touche pas à ma Nationalité au Secrétaire général des Nations unis, Ban Ki Moon, à l’occasion de la célébration de la 63ème anniversaire de la déclaration universelles des droits de l’homme.

Dans sa lettre, TPMN dénonce de «graves violations des droits de l’homme et une discrimination à l’encontre des noirs de Mauritanie, qui doivent mériter l’attention des institutions internationales».
«De 1960 à nos jours, avec tous les régimes qui se sont succédés, les noirs ont toujours été victimes d’exclusion, de marginalisation et d’injustice fondées sur le racisme et l’esclavagisme», selon la lettre.
«Depuis 1989, les négro-mauritaniens ont subi des exactions, arrestations arbitraires, tortures, exécution extrajudiciaires et déportations massives en 1989. Ces problèmes sont loin d’être résolus, et les criminels n’ont jamais été inquiétés». Ils sont au contraire « ont protégés par scélérate loi d’amnistie votée en 1993» , déplore TPMN dans la lettre.

«Pendant que nous, négro- mauritaniens luttons pour que nous soyons considérés et reconnus comme étant des mauritaniens à part entière dans ce pays, les harratines eux sont victimes du déni d’humanité», souligne le Mouvement.

«Pourtant, rappelle TPMN, la population du pays est constituée majoritairement de noirs (Peuls, Soninkés, Wolofs, Bambara et Harratines). Mais c’est une minorité arabe (Bidhans ou Maures blanc qui contrôle tous»

«Cette minorité, selon la lettre, est favorisée par un découpage électoral mal fait. Elle a injustement confisqué Le pouvoir exécutif, législatif et judiciaire. Aussi, toute l’économie est entre ses mains alors que la majorité noire vit dans la misère»

Et TPMN de regretter : «sur le plan militaire, la ségrégation est flagrante : le recrutement des noirs se fait sur la base de quotas injustifiés, ce constat et valable pour les forces de sécurité. Et sur le plan culturel, tout est fait pour étouffer nos valeurs. En plus, nos langues sont reléguées au second plan»
info source: AlAKHBAR

vendredi 9 décembre 2011

Journées de lutte traditionnelle à Nouadhibou

yaakar production ; groupe de promotion de luttes en Mauritanie en collaboration avec la Mattel organise deux journées  de luttes traditionnelles le 9 et 10 decembre 2011 au camping abba de Nouadhibou.
cette compétition réunie des lutteurs venus de Dakar ,du fouta  ,de Nouakchott et de Nouadhibou .

lundi 5 décembre 2011

Atelier de formation sur les techniques de communication et de plaidoyer

Le centre espagnol de Nouadhibou abrite en ce moment une session de formation sur les techniques de plaidoyer et de communication au profit des organisations de la société civile .

Cette formation de cinq jours (5 au 9 Décembre) est organisée par l’association des femmes chefs de famille (AFCF) que dirrige Aminettou mint  Moctar

Vingt six participants en majorité des femmes ont tenu part à cet atelier animé par Malal Samba Guisset ; consultant en développement communautaire,  après ceux tenus à Nouakchott, Kaédi et Kiffa


La cérémonie officielle d’ouverture est présidée par Mohamed Mahmoud ould Moustapha, wali adjoint en présence de la coordinatrice régionale du ministère des affaires sociales de l’enfance et de la famille, du chargé des affaires sociales de la commune de Nouadhibou.

Après le mot de bienvenu prononcé par Madame Fatimettou mint Kréiked, responsable régionale de l’ ONG  AFCF, c’est au tour de Mme Salimata Sy coordinatrice du programme FAM (Former Agir en Mauritanie) rappeler les diférentes activités  réalisées par le programmme  FAM
Elle a par ailleurs remarqué. « La situation des femmes sur le plan nationale se caractérise par des progrès que nous  membres des OSC jugeons lent »  avant de souligner que « Les pesanteurs sociales continuent certes à vouloir freiner cette évolution mais des avancées significatives ont été réalisées et il ne serait pas déraisonnable de garder une lueur espoir « 

Rappelons que le programme de deux ans de  former et agir en Mauritanie ( FAM) se déroulant essentiellement sur trois axes qui sont : Renforcement des capacités des associations de droits humains , promotion de la reconnaissance des droits des femmes ,soutien aux défenseurs des droits humains et acteurs de la société civile ,est soutenu par l’Union Européenne et CCFD-Terre Solidaire.


     

                                                                                   


vendredi 2 décembre 2011

Marathon internationnal de Nouadhibou en images


Deuxième édition du marathon international de Nouadhibou s'est ébranlée ce Samedi 26 Novembre 2011 à la tribune officielle de Nouadhibou .  Des centaines de participants dont certains des délégations venues d'Europe, du senégal .  Le coup d'envoi est  donné par Mme Cissé mint cheikh ould Boide ,ministre mauritanien de la culture de la jeunesse et des sports en présence des autorités administratives de Nouadhibou.
Initié par M Haidara le marathon est d’une réussite éclatante

REPORTAGE PHOTOS






mardi 29 novembre 2011

Festival de patrimoine halieutique: SMCP se distingue

 
Madame Cissé mint Cheikh Ould Boide  a procédé ce Samedi matin au lancement officiel du premier festival de patrimoine halieutique de dakhlet Nouadhibou. 
Expositions, danses, et peche sportive ont marqué ces journées ( 25 , 26 et 27  Novembre)  .
Après les discours officiels, la ministre de la culture, de la jeunesse et des sports accompagnée de la directrice de l’office nationale du tourisme , des autorités administratives et sécuritaires ont visité les stands d’expositions . Les dizaines d’exposants ont chacun expliqué  ses produits .
 
La stand peche industrielle qui a réunie  SMCP, IMROP,PAN ,FNP et une ONG environnementale dénommée » plage propre »  a attiré de plus de visiteurs  a travers ses  projections , la qualités des produits exposés et les illustrations détaillées .
 
La ministre de la culture ,de la jeunesse et des sports  a écouté  les explications de Abdoulaye Mamadou Ba ,directeur général de la société mauritanienne de commercialisation de poissons (SMCP)  relatives à l’espèce et la qualité des produits de peche .’’Nous avons les meilleurs produits et  chaque année on va essayer d’améliorer les qualités «  a-t-il souligné
 
 Madame Cissé mint Cheikh Ould Boide  a cependant souhaité que la SMCP s’approprie désormais de ce festival  en créant une grande foire a laquelle les partenaires et différents acteurs de la peche seront conviés où il y aura des rencontres, expositions, échanges, conférences et débats.
Madame le ministre a enfin félicité et remercier les exposants tout en les exhortant à doubler plus d’efforts et de rigueur.
 
Rappelons que le premier festival de patrimoine halieutique a coicidé  avec la deuxiéme édition du marathon international de Nouadhibou initié par M Aidara .
 
 
 

lundi 21 novembre 2011

Profs en sit in devant la wilaya

A l’instar de leurs collègues de Nouakchott et de toutes les régions ,les professeurs d’enseignement secondaire de Nouadhibou ont tenu ce lundi un sit in devant la wilaya .

Des dizaines de profs  se sont réunis pendant deux heures ( 12h à 14h) devant les locaux de la wilaya .Ils ont brandit des banderoles avec des slogan « SIPES ,demande aux autorités de satisfaire immédiatement leurs doléances « 

 Les professeurs exigent la révision équitable des cycles de fonctionnaires de la fonction publique. Selon le coordinateur régional du SIPES ,les profs ne comprennent pas  que les fonctionnaires ayant Bac +4 et Bac +2 ont respectivement un statut de E6 et E5 alors que les professeurs ayant Bac 4 ont E4 et Bac +2 considérés comme E3.

Contestant cet écart entre  les autres  fonctionnaires et les professeurs du secondaire ,les deux grands syndicats d’enseignement secondaire( SIPES et SNES) ont boycotté la première négociation avec l’état tenue le mardi dernier à Nouakchott .Une seconde négociation est prévue demain  

dimanche 20 novembre 2011

L’école mauritanienne : Chronique d’une longue récréation

Notre école va mal. Elle doit être reformée semble t il. Une commission est mise sur pied à cet effet, chargée de mener à bien ce qu’il est convenu d’appeler les états généraux de l’éducation. Sous peu nous réfléchirons …du moins tenterons de le faire. Nous mettrons sur pied des commissions, estimerons un budget pour cela puis nous nous retrouverons à grand renfort médiatique selon un rituel et un cérémonial que nous maitrisons bien : les grands devant, les petits derrière ; comme on l’aime ici .Les grosses pointures, celles qui sont dans toutes les sauces ; celles qui savent légitimer, justifier, bénir ; celles là prendront le devant, assureront le relais des professionnels du secteur, de ceux qui vivent la réalité de l’école.

En véritables mutants, ils viendront nous parler d’hier et d’aujourd’hui. Ils parleront en leur nom et au nom des générations à venir. Ils ramèneront tout à une volonté politique ; au courage et à la clairvoyance d’un homme. Ils peindront pour nous, la vie, notre vie aux couleurs vives de leurs appétits insatiables. Ils nous ressasseront de vieux classiques à base d’unité nationale et d’identité culturelle. Ils réveilleront en nous promptement les démons de la fibre patriotique .Celle qui s’accroche à d’anachroniques réflexes d’une fierté déplacée, et à de vulgaires ressentiments historiques. Nous ferons déballage de nos maux, étalage de nos différences, si récurrentes, si profondes. Nous nous affronterons à coups de formules toutes faites, de théories écumées et de principes désuets. On se laissera happer, obnubiler. On valsera à leurs rythmes endiablés et ils nous entraineront dans l’hystérie infecte des petites victoires qui font dormir les peuples indolents. Et on parlera de tout sauf de l’école.

Et Comme hier, comme par le passé, nous mettrons du temps à nous réveiller de ces conforts douillets. Le temps passera avant que l’on réalise que les utopies ne nourrissent pas les peuples. Elles entretiennent l’illusion d’une vitalité, d’une construction; l’espace d’un temps .le temps qu’il faudra aux ardeurs pour s’estomper et au réel de faire étalage de toute sa cruauté. Nous mettrons ainsi du temps à être dans l’ère du temps ; celles des performances compétitives et des rendez- vous historiques. Nous mettrons du temps à comprendre que le problème, c’est nous.
Nous, dans nos insuffisances célébrées, nos errements vaniteux. Nous qui brandissons nos tares comme autant de trophées d’une bataille jamais engagée. Le problème c’est nous, pour n’avoir pas pu préserver le peu de lucidité qui nous restait et de l’avoir sacrifié sous l’autel de vieilles postures précaires d’une démagogie à outrance. Le problème c’est nous pour avoir prêté le flanc aux ridicules théories nationalistes qui faute d’être viables ont permis à des pouvoirs à court d’imagination d’entretenir l’illusion d’un activisme politique de basse facture. Qu’est ce que nous venons de loin !

Et l’on s’étonne que l’école aille mal .Et comment ? Quand nos enfants voient et vivent la médiocrité érigée en valeur .Quand la facilité s’impose comme règle de vie .Quand les réussites subites, incultes et suspectes sont promues, vantées, magnifiées. Quand le culte de l’effort et de l’excellence déserte les cœurs et les esprits .Quand la vie se résume à une quête de raccourcis et de chemins faciles .Quand l’essentiel devient superflu et le superflu important. On a tort de nous lamenter. L’école façonne les peuples portés par de grandes ambitions .Nos préoccupations sont encore hélas basiques .Nos jeunes manquent de symboles, de référentiel, d’idoles. La passion pour les sciences et les lettres qui accompagnent les grandes réussites est quasi absente. Toute velléité d’émancipation intellectuelle est bannie, étouffée. Autour d’eux, en plus du désert, tout est désert…

L’équation est simple : Il faut être né sous la bonne étoile, sous la bonne tente. Pas besoin de chercher loin ; et nos enfants ne sont pas dupes .Ils ont le sens de l’observation. Ils nous voient faire et ils nous copient …à la lettre en dignes descendants d’une lignée de fainéants. C’est notre vie qui déteint sur notre école. Les enseignants, la reforme, l’administration, ne sont que des illustrations de cette décrépitude ; de fidèles démembrements de cette corruption généralisée. Nous avons l’école que nous méritons ; celle qui sied à notre être et au parcours, on ne peut plus chaotique qui a été le nôtre.

Alors reformer l’école, ce n’est certainement pas d’aller chercher d’autres APC, d’inventer de nouvelles méthodes, de renforcer des coefficients ou même de reformer la reforme…Non ! Reformer l’école c’est reformer notre rapport à ce pays, à ses institutions et aux valeurs qui doivent les régenter .Reformer l’école, c’est accepter que nos visions ethnocentristes ne sauraient servir de repères à une jeunesse portée par l’élan de la mondialisation. C’est se refuser aux plaidoyers simplistes qui ramènent toujours l’équation de l’école mauritanienne à la sempiternelle dualité de l’arabe et du français.

Reformer l’école c’est surtout la soustraire à l’emprise des politiques pour en faire un instrument de notre développement socio- économique et non point un moyen d’affirmation personnelle pour politiciens à petits sous. Nous n’avons pas le droit de régler nos comptes dans l’arrière- cour de notre école .Nous n’avons surtout pas le droit d’astreindre autant de générations à une aussi longue récréation parce que occupés à mettre sur pied des argumentaires douteux venant d’horizons lointains et servis à un peuple désabusé par tant de…mauvaise foi.
Ibrahima Falilou
Professeur

jeudi 17 novembre 2011

Fin de l'atelier de planification pour les IST/VIH SIDA pour la periode 2012- 2013.

 A Nouadhibou, les rideaux sont tombés sur l’atelier inter -régional de planification pour les IST/VIH SIDA pour la periode 2012- 2013.
Des dizaines de participants des structures régionaux ,de la sociétés civile des wilayas du nord ( Adrar, Tiris zemour ,et Dakhlet Nouadhibou) ont pris part à cet atelier organisé par le secretariat executif national de lutte contre le sida (SENLS) du 13 au 17 novembre à l’hotel jazira .

Des groupes de travail, projections et documents ,toutes les dispositions étaient prises pour faire un diagnostic claire et varié de la pandémie du SIDA en Mauritanie. Au terme des travaux de groupes repartis par wilaya ,chaque groupe devra faire une analyse de la situation de l’épidémie dans sa wilaya pour ainsi ressortir la prévalence ,les groupes cibles et les facteurs favorisant.
Appuyé par un facilitateur , les groupes de travail ont chacun un président et un rapporteur qui procédera à la restitution des résultats . Apres les réactions des membres du groupes et des autres participants, le facilitateurs fera une synthèse .

Selon la nouvelle secretaire executive national de lutte contre le sida est à un taux global de moins de 1% mais de 8% chez les groupes specifiques vulnérables comme les marins et les camionneurs .
Dans une interview accordée au journal « le calame » , Madame Ndoungou Salla Ba a affirmé qu’en 2010 le nombre de personnes vivant avec le SIDA en Mauritanie etait de 25 000 .
Le programme SIDA en Mauritanie suspendu en 2009 après une détournement semble reprendre sur de bonnes bases

Rappellons que la cérémonie d’ouverture etait présidée par le Wali du Dakhlet Nouadhibou Monsieur Mohamed Vall O/ Mohamed Youra en présence du secretaire executif national par interim , du président du comité régional de lutte contre le sida et autres personnalités

vendredi 4 novembre 2011

Cris de détresse des employés de la mairie de Nouadhibou

Les employés de la Mairie de Nouadhibou ont lancé un cris de détresse pour réclamer leurs salaires des deux derniers mois."Nous sommes déçus par les pratiques négatives qui sévissent depuis des mois dans cette institution" martèle le porte parole des protestataires.

Les 600 employés de la Mairie de Nouadhibou, ont dans une lettre adressée au Président de la République, dont Alakhbar, a reçu une copie, demandé à ce qu'il intervienne de façon urgente pour mettre fin à ce retard de salaire à l'approche de la fête de l'Aid. Et toujours dans la même lettre, ils ont évoqué que c'est la énième fois qu'ils vivent des situations pareilles. Avant de rappeler que le Président avait intervenu dans plusieurs cas précédents.

Et cette fois-ci, ils attendent sa réaction à quelques heures de l'Aid El Adha, prévu le dimanche.
 
info source alakhbar

mercredi 19 octobre 2011

Justice : vers la libération de Ould Khattry

 

L'ex-patron des PROCAPEC a été condamné ce mardi à 2 ans de prison en plus d'une amende de 6 millions d'UM. Ce verdict signifie une libération pure et simple de Ould Khattry. Rappelons qu'il est en prison depuis 2 ans et 9 mois.

Le parquet n'a pas encore fait appel. Le Ministre Publique avait requis cinq ans de prison assortis d'une amende d'1 million d'ouguiyas pour Ahmed Ould Khatry, ancien directeur national des Procapec.

Ould Khatry qui comparait pour la deuxième fois devant la cour criminelle, répond à 3 chefs d'accusations: vol, dilapidation de l'argent public et abus de confiance.
alakhbar

dimanche 16 octobre 2011

Abdoul Birane Wane: L'homme qui n’accepte pas qu’on touche à sa nationalité

Encore étudiant au département d’histoire de l’université de Nouakchott, Abdoul Birane Wane trouve que la Mauritanie est un pays multiculturel qui a le plus clair du temps, vécu en paix. Sauf «qu’un sang innocent y a coulé un jour, remettant en question cette paix historique». Encore écolier au primaire, Abdoul a été témoin «de la coulée de ce sang, en 1989, qui a lézardé la cohésion sociale en Mauritanie». C'est à ce moment précis que sa conscience politique émerge, et jure que nul ne pourra contester sa nationalité. Le fils d’un ancien combattant du Vietnam n’hésite pas alors à se lancer dans le champ de bataille, pour faire face à un recensement qu’il considère comme «discriminant» envers la communauté négro-mauritanienne
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Abdoul Wane considère n'avoir pas eu d’autre alternative: «Vu le manque d’écoute des autorités, et le silence des présumés protecteurs des intérêts de cette communauté (les politiciens négro-mauritaniens qui errent dans leurs alliances politiques), nous étions obligé de descendre dans la rue et dire non à ce recensement discriminatoire qui prive une grande partie de nos frères de leur droit à la nationalité dans leur pays natal».

Quant aux autres leaders politiques nationaux, tels que Ibrahima Sarr, Ahmed Ould Daddah et Messaoud ould Boulkheir, Birane Wane est concis: «je ne partage pas leurs méthodes et ils doivent simplement prendre leur retraite». Par contre, Birane applaudit fort l’attitude des partis politiques soutenant les revendications des manifestants; parallèlement, il condamne «la répression irresponsable» de la part des autorités, tout en insistant sur «le pacifisme et la détermination de Touche pas à ma nationalité» et accuse le régime d’être l’unique responsable des «tragédies» qui ont eu lieu.

L'enfant d'Aleg

Wane vit le jour un lundi 17 mai 1976, à Aleg, dans une famille traditionnellement aristocrate, originaire du village Wan Wan, à proximité de Bababé; un village datant de plus de douze siècles, selon Abdoulaye qui affirme son appartenance à une famille véritablement africaine traditionnelle. Le destin conduisit ce natif d’Aleg, loin de sa ville natale, à Rosso et plus précisément au lycée de Rosso, anciennement Coppolani, où il s’initia à la politique en prenant part à certains mouvements et partis politiques. De l’AMN à l’AMJD*, Abdoul resta longtemps fidèle au leader politique Ibrahima Sarr jusqu’à ce que «de profonds différends» provoque sa démission en 2008, et par là-même, sa sortie du monde politique. Âgé de 35 ans et toujours célibataire, Wane perçoit le mariage comme un écueil dans sa lutte contre les pratiques d’un «régime raciste» à l’encontre de la communauté négro-africaine. Orateur doué, Wane ne se dit pas tout simplement «célibataire» mais «célibataire, sans enfants». Avec une touche d’humour, il avance que ceux qui défendent des causes ne se marient, généralement, que tardivement, comme le leader palestinien Yasser Arafat.

Candidat aux dernières législatives, l’homme au déjà long parcours politique a pu, sans peine, mobiliser l’opinion publique pour sa cause, regroupant ainsi autour de lui la quasi-majorité des jeunes négro-mauritaniens. Un entourage qui a trouvé en lui le leader qu’il faut pour assumer les lourdes responsabilités.
Dès les premiers jours de la naissance du mouvement Touche Pas A Ma Nationalité (TPAMN), Wane a su se servir des médias contre les médias officiels, «organes de propagande, plus qu'autre chose».

«Pas raciste, ni téléguidé»

Wane rejette toute les accusations de racisme portées contre lui et contre le TPAMN. Il nie être «raciste» ou être «téléguidé»; Et avec un sourire rusé, il déclare à propos des rumeurs diffusées en masse dans les sites d’informations nationaux et internationaux et qui parlent d’une relation entre lui et le Mossad israélien: «Ceux qui collaborent avec Israël sont connus de tous. Le régime mauritanien a collaboré et collabore toujours avec Israël: Il lui a bâti un hôpital au centre de la capitale. L’uniforme que portent ses policiers est israélienne, les grenades lacrymogènes qu’ils nous balancent, avec générosité, sont aussi israéliennes. Alors, qui est le vrai collaborateur?»

Abdoul ne permet donc à qui que ce soit de remettre en question son patriotisme, et à l’évocation de la forte sympathie des négro-africains envers le Sénégal, dont parlent certains arabo-berbères, Wane s'amuse: «Je ne suis même pas parmi les supporteurs de l’équipe sénégalaise, mon équipe préférée est celle du Brésil, et mon joueur favori n’est pas El Hadj Diouf, ni Henry Camara, mais plutôt le brésilien Rivaldo».

Craignant de mauvaises interprétations, il pèse chacun des mots qu'il prononce. Et niant avoir toute relations politiques, locales ou étrangères, il signale: «Je ne suis jamais allé en France, ni au Sénégal depuis 5 ans. Et je n’ai jamais eu le moindre contact avec le FLAM», tout en faisant remarquer que ce mouvement (FLAM) n’est pas du tout chauvin, «C’est un mouvement qui a regroupé des mauritaniens de toutes les communautés, y compris des arabo-berbères. C’était tout simplement une réaction contre le régime de Taya».

Sans langue de bois, le flegmatique d'Aleg refuse le terme «politique» dans ses engagements actuels. «On veut lever des injustices. Il n'y a rien de politique là-dedans. C'est une question de dignité et de droits». Précisant que ni la gloire, ni la célébrité ne sont dans ses rêves. «Je retournerai cultiver la terre de mes ancêtres, quand le régime d'état mettra un terme aux discriminations».

Baba Ould Hourma - Noor Info

vendredi 14 octobre 2011

Accord convenu entre la majorité et l'opposition à l'issue du dialogue


- Le préambule de l’Accord comporte la reconnaissance de la diversité culturelle, le droit à la différence et le refus de l’esclavage.
Le Premier ministre devient chef du Gouvernement qui est responsable devant le Parlement. A ce dernier le droit de lui accorder ou de lui refuser sa confiance ;
- Le Premier ministre nomme aux hautes fonctions civiles et militaires après accord du président de la République ;
- Les 9 membres du Conseil constitutionnel sont nommés, à égalité, par le président de la République et les deux présidents de l’Assemblée et du Sénat ;
L’avis de la HAPA est requis pour la désignation par le gouvernement des directeurs des médias publics ;
- L’Institution de l’Opposition reste sans changement ;
- Mise en place d’un instrument adéquat qui permet à l’opposition d’accéder aux informations à caractère financier, économique ou social ;
- création d’une agence générale permanente chargée de l’organisation des élections du début à la fin. Cette agence comporte deux chambres, l’une technique et l’autre juridique ;
- Le maire d’une commune sera obligatoirement la tête de la liste ayant obtenu la majorité des suffrages ;
- Le quota réservé aux femmes reste tel quel ;

Les élections législatives :
- Relèvement de la liste nationale à 20 sièges ;
- Création d’une liste nationale spécifique aux femmes de 20 sièges ;
- Relèvement de la liste de Nouakchott à 20 sièges ;
- Relèvement du nombre des élus de l’Assemblée nationale de 95 députés à 150 selon le découpage suivant :
- Moins de 31.000 habitants = 1 député ;
- De 31.000 habitants à 90.000 habitants = 2 députés ;
- De 90.000 habitants à 120.000 habitants : 3 députés ;
- Plus de 120.000 habitants = 4 députés ;
- Interdiction des candidatures indépendantes ;
- Interdiction du nomadisme politique : Le député perd de facto son siège quand il quitte son parti ; il est remplacé par son suppléant ;
- La possibilité pour le député de revenir à son siège s’il est nommé au gouvernement ou à un poste avec rang de ministre ;
- La session parlementaire est ouverte toute l’année à l’exception de 3 mois de vacances ;
- Chaque député ou sénateur a droit à un assistance titulaire d’un bac + 3 et membre de son parti ;
- Retrait du récépissé d’un parti ayant pas obtenu moins de 1% aux élections municipales et législatives ;
- Participation de l’Etat au financement des campagnes électorales des partis politiques ;
- L’Etat rembourse à tout candidat à l’élection présidentielle les frais de sa campagne s’il obtient 5% ou plus des suffrages ;
- Criminalisation de la corruption électorale et le recours au financement extérieur par les partis ou les candidats ;

Place de l’armée et alternance politique sur le
- La Constitution doit criminaliser les changements anticonstitutionnels, leurs exécuteurs ainsi que les personnalités et partis politiques qui les soutiennent ;
- Adoption d’une loi organique interdisant aux militaires et responsables des services de sécurité de mener une activité à caractère politique ;
- Interdiction à l’armée d’assurer la sécurité des autorités ou des services publics. Cette mission doit revenir aux services chargés de la sécurité intérieure (police, garde, gendarmerie) ou à un corps spécial constitué à cet effet (Garde présidentielle) ;
Les deux parties ont convenu de mener une campagne de sensibilisation, au niveau de Nouakchott et des capitales régionales, durant les mois d’octobre et de novembre 2011, pour expliquer les points d’accord du dialogue. Parallèlement à cela, il faut commencer la préparation des amendements constitutionnels proposés et l’élaboration des projets de loi issus du dialogue. Durant la même période, le comité exécutif de l’Agence indépendante des élections doit être constitué. De même, la date des élections doit être fixée.
Enfin, un comité de suivi de l’application de l’accord, présidé par les deux chefs des négociateurs (le ministre d’Etat Ahmed Ould Bahiya et Boidiel Ould Houmeid) et comprenant 4 représentants de chaque pool, doit être mis en place.
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dimanche 9 octobre 2011

'Touche pas à ma nationalité' : Démenti.




Ce Dimanche 09 octobre un article non signé a été publié par le site ANI proche du gouvernement Mauritanien sur Cridem. Cet article non signé fait état d'un accord contracté entre les responsables du mouvement «touche pas à ma nationalité" et les autorités Mauritaniennes.

Le mouvement "touche pas à ma nationalité», par la voix de son coordonnateur Abdoul Birane Wane dément toute négociation avec les autorités Mauritaniennes et dénonce la campagne d'intoxication orchestrée par les autorités avec la complicité de l'agence ANI. Nous rappelons que, le mouvement reste ferme sur ses revendications et ne cédera ni à la corruption ni à l'intimidation et à la terreur. Aucune négociation ne peut avoir lieu avec des autorités qui ordonnent de tirer à balles réelles sur des adolescents et cautionnent la torture.

Si des cadres corrompus originaires de la vallée ont été dépêchés pour sauver le régime d’Ould Abdel Aziz, aucun accord n'a été signé entre eux et le mouvement ,il s'agit de mensonges grossiers.c'est triste de voir des responsables d'Etat agir de cette manière.

Une fois de plus, nous réaffirmons de manière claire qu'aucun accord tacite ou officiel n'a eu lieu entre le mouvement "touche pas à ma nationalité" et les autorités Mauritaniennes. Nous appelons nos militants à plus de vigilance. La stratégie de diviser et semer le doute entre les leaders du mouvement ne peut plus fonctionner, on est plus que jamais décidés à aller jusqu'au bout de notre combat.

Par la même occasion nous rappelons que toute information concernant le mouvement et qui ne proviendrait pas du coordonnateur ou du porte-parole, Dia Alassane n'engage aucunement le mouvement. A cette occasion, nous demandons à nos militants de se mobiliser pour nos prochaines marches avec ou sans l'autorisation des autorités.
info source http://www.cridem.org/

mardi 4 octobre 2011

Pourquoi aujourdhui.?

Sur initiative de M Fadel ould Aboubecrine; maire de Nouadhibou, une rencontre réunissant quelques  imams,  conseillers municipaux et  société civile a été organisée  le 29  dernier  au centre « savoir pour tous «   Le but de ce mini meeting est de sensibiliser la population sur l’unité nationale et de dénoncer les actes de violences  liés aux événements survenus ces derniers jours à Nouakchott,Kaédi et maghama .

Quelques dizaines de responsables de d’ongs locales  ont assisté à cette farce.

Les participants fainéants de voir la réalité  et le fond des choses  ont quasiment tous fustigé les revendications des jeunes manifestants et veulent  ainsi prôner  l’unité nationale, la paix  et la concorde.  Comme  il est de coutume au pays des applaudisseurs ,chaque intervention est applaudie 


La tribune offrait une ère  de pré campagne où on se répète et s’applaudi  continuellement.

Certains  membres de la société civile se sont même  étonnés de cette initiative du maire qui a toujours   tourné le dos aux ongs locales.

Il est convenu de d’organiser des séances de sensibiliser et d’explications au niveau de la Station radio  Fm de Nouadhibou . Pourquoi toujours attendre  que la situation s’empire pour le faire ?

Une large campagne de sensibilisation des populations  ne serait _elle pas nécessaire avant le démarrage des opérations ?

Diagnostiquer les raisons et trouver des solutions de ce mécontentement général ne serait ‘il pas mieux que d’envenimer la situation ?

Pourquoi brutaliser, violenter, massacrer  et tuer des jeunes qui  ne font que réclamer leurs mauritanités ?

Au tant de questions à méditer .Ne  dit on pas que ‘’ Allah houlétté guilla thiédou »



 


mercredi 28 septembre 2011

L’enrôlement est un prétexte et une facette de la cohabitation …

La Mauritanie s’embrase. Les premières victimes de ce qui  devait être juste des marches de protestation contre l’enrôlement sont tombées hier. La répression est brutale, disproportionnée, inopportune. Peut –on et doit –on mourir  pour avoir dit qu’on est citoyen et qu’on doit être traité comme tel ? Combien de mouvements, souvent fantoches se sont structurés ici à l’aune de partis politiques et ont fait étalage  de leur «  colère »feinte et bénéficié de l’attention et de l’indulgence de l’Etat ? Combien de manifestations avons-nous connu et qui sont souvent l’œuvre de petits plaisantins à la  recherche de tribunes pour vendre leur maigre et virtuelle existence à un pouvoir frileux et désireux de stabilité ? Combien de jeunes ont battu le pavé ces derniers mois avec comme seul motif un factice désir de se faire un printemps arabe version locale ?

Combien de ces jeunes se sont retrouvés, dans l’expression tapageuse de leurs caprices, sur un lit d’hôpital ? Combien sont tombés ? Pas un !  C’est  au contraire dans les salons de la présidence qu’on les a revus pour des  « audiences » appuyées et des invites insistantes à une meilleure structuration ! Alors pourquoi, leurs concitoyens de Kaedi, Maghama , Boghé ,Bababé  Djéol  ou Mbagne -qui n’ont aucune chance de se retrouver dans ces audiences de la république et qui trainent avec eux leur amertume -doivent payer le prix fort pour avoir dit que s’en était trop de leur calvaire et qu’ils étaient à bout de patience et d’espérance ?

 Leur  cause est pourtant plus noble .Parce que c’est celle  d’un droit  à la terre, d’une appartenance à un pays .Un droit à la vie. Pas même  une vie digne  mais juste une vie sur leur terre, dans leur dénuement ; face à leurs privations. Une vie de discriminations et d’injustices portée  en  bandoulière par  des générations meurtri es et  en projet apatrides. La vérité, c’est qu’au-delà des ces remous épisodiques  se joue un chapitre de la cohabitation politique entre les composantes de ce pays. L’enrôlement est un prétexte et  une  facette  de cette cohabitation. La répression sauvage, une illustration de l’iniquité  des traitements. C’est l’expression manifeste d’une question sociale occultée et maladroitement entretenue. Les élucubrations des cadres négro africains et autres explications savantes des théoriciens du régime n’y feront rien ! Pas même les indemnisations à l’emporte pièce. Le problème est  autre. Il est ailleurs .Il  est  dans  les contrebas de cette autre Mauritanie qui traine sa douleur, sa frustration. Celle de voir ses maux étudiés sous des prismes pécuniaires, dans des postures simplistes, passéistes. Pour tous ces jeunes, Hier est une longue série de contes macabres faits de brimades, d’expulsions et d’exécutions sommaires. Un passif qu’ils  peuvent bien pardonner, qu’ils veulent bien pardonner s’il n’avait de fait les relents d’un …actif .Si  aujourd’hui ne portait pas les contours d’un prolongement d’hier sous un vocable nouveau et un habillage à la limite de l’indécence.

Ce qui se passe dans le pays est une affaire de justice sociale et  transcende les questions épisodiques de l’enrôlement. C’est le cri de ralliement d’une jeunesse fatiguée d’espérer d’avoir sa place, sa vraie place  loin des mises en scènes grotesques de représentation  « tape à l’œil ». C’est la saturation d’un mal être quasi chronique nourri et entretenu par un passé qui ne passe pas et un présent qui (per)dure.

                                                                                                                         Ibrahima falilou

                                                                                                                           professeur

Un mort dans une manifestation contre un recensement controversé

 

Nouakchott - Un homme a été tué par balle et plusieurs personnes blessées mardi à Maghama, dans le sud de la Mauritanie, pendant la dispersion d'une manifestation contre un recensement en cours jugé discriminatoire par les Négro-Mauritaniens, selon une source sécuritaire.

Un manifestant a été tué par balle alors que des gendarmes tentaient de disperser des populations manifestant contre le recensement et des blessés ont été signalés de part et d'autre dans cette ville située à une centaine de km au sud-est de Kaédi, a affirmé à l'AFP cette source sous couvert d'anonymat.

Selon elle, les manifestants répondaient à l'appel du mouvement Touche pas à ma nationalité, à la pointe de la contestation dans le sud mauritanien contre ce le recensement lancé en mai pour une durée indéterminée.

Les protestataires avaient commencé par incendier les bureaux de l'état civil chargés du recensement avant de marcher sur les locaux de la brigade de gendarmerie de la ville dont les éléments, en petit nombre, se sont sentis menacés et ont tiré en l'air puis sur la foule, a expliqué la même source.

La manifestation s'est déroulée en milieu de journée et le calme est revenu dans l'après-midi, selon diverses sources jointes à Maghama, chef-lieu du département du même nom.

Des protestations contre le recensement se sont déroulées sur trois jours à Kaédi, de samedi à lundi, marquées par des échauffourées entre manifestants et policiers, le saccage et le pillage d'édifices publics et de commerces.

Les violences ont fait plusieurs blessés, selon des sources hospitalières qui n'étaient pas en mesure de préciser leur nombre.

lundi 26 septembre 2011

Racisme et Magouilles dans le Concours de la SNIM ?


La SNIM vient d’organiser un concours pour le recrutement d’Ingénieurs en Informatique, dans ce concours les magouilles et le racisme ont atteint un niveau jamais encore égalé. Les Listes affichées pour les candidats sélectionnés sur dossiers et devant passer les tests, auraient été déchiré, ou plutôt une page qui contenait beaucoup de noirs est déchirée partout où ces listes étaient affichées.

Et un candidat que je connais bien, en est victime, quand les résultats des premières sélections sont sorties, il est venu vérifier, son nom était présent, il a été convoqué par la suite, pour venir le Jour « J » faire le test.

Quand il est venu ce jour pour le test, on lui a dit qu’il n’a jamais déposé de dossier et il n’a pas été convoqué, ses explications non pas été écouté, et il ne savait où se plaindre, mais il était plus que convaincu que son nom était affiché et il était bien convoqué, il faut reconnaitre que la magouille était bien organisée.

Les candidats négros qui sont acceptés, aucun n’est rentré sans avoir répondu à ces questions : Tu donnes ta CIN, et on te demande ta date de naissance, ton lieu de naissance, Les maures rentraient sans devoir répondre à une question. C’est blessant, et c’est du jamais vu.

Je sais que le président Aziz n’est pas au courant de ces pratiques, mais le seul fait de ne pas être au courant, est complice, le président doit se donner les moyens de contrôler et de rectifier tout ce qui n’est pas juste et qui est fréquent, on ne peut continuer à se comporter comme on veux sans jamais être inquiété, et s’est ce qui se passe avec les concours aujourd’hui.

Les négros ont le sentiment qu’on leur ferme les portes de l’administration et des Etablissements publics, mais les pratiques récentes de la SNIM ont battu tous les records.

info source http://www.cridem.org/

samedi 17 septembre 2011

Abdoul Birane Wane: "Nous avons refusé de renconter le ministre de l'intérieur"(Interview)

"Nous ne reculerons pas devant la terreur policière", a déclaré Abdoul Birane Wane, coordinateur de Touche

Alakhbar: Qu'est ce qui s'est passé aujourd'hui contre la police?

Abdoul Birane Wane: Une fois devant le centre de recensement de Tevrag Zeina, La police a tenté encore de nous empêcher de manifester avant de nous demander d'attendre le Ministre de l'intérieur, qui aurait émis le souhait de nous rencontrer, ce qui n'était pas prévu dans notre programme. En plus, nous n'accordions aucun crédit à ce que disait la police; car lors de notre première manifestation, elle nous avait attaqués au moment où nous négocions leur proposition, pour choisir nos délégués devant porter note lettre à la Présidence.

Alakhbar: Qu'est ce qui s'est passé au commissariat?

Abdoul Birane Wane: La police, sous les ordres du commandant Mbodj, a chargé en tirant contre les manifestants qui étaient sans défens. Nous étions treize à être conduits au commissariat central. C'est à ce niveau que le commissaire nous a proposé de rencontrer le ministre de l'intérieur, ce que nous ne pouvions accepter. On ne négocie pas avec ceux qui torturent.

Alakhbar: Quel est l'état des blessés?

Abdoul Birane Wane: Nous avons eu huit blessés graves dont des crânes fracturés et un jeune avec une mâchoire déplacée, il s'agit de Ousmane Sow. Quant à salif diakité, il doit faire une échographie après des coups de pieds reçus au ventre, un policier a pris son téléphone portable. Au bout de quelques heures nous avons été libérés. Mais il reste Abass Digana, la police l'avait pris vers l'hôpital national puis amené à la Médin R, après lui avoir confisqué sa caméra. Et jusqu'à présent nous n'avons pas de ses nouvelles. Deux sénégalais pris dans la rue sont au commissariat, par cette opération, la police tente de manipuler l'information en faisant croire que les manifestants sont bien des étrangers.

Alakhbar: Quelle sera la prochaine étape?

Abdoul Birane Wane: Notre prochaine sortie aura lieu le samedi prochain, nous ne reculerons pas devant la terreur policière,nous demandons aux militants et sympathisants de se mobiliser pour venir nombreux à la marche pacifique qui aura lieu le samedi 24 Septembre à partir de 10heures ,point de départ le centre de recensement de tevragh-Zeina 
info source www alakbar

mercredi 7 septembre 2011

T.P.M.N: "L'enrôlement est ouvert à tous les excès"

 
 Depuis le 30 juin, nous avons tenu 6 sit-in, protestant contre l'enrôlement. Malgré tout, la position du régime n'a pas évolué"tels sont les propos du coordinateur de Touche pas à ma nationalité. "Elle devient même plus choquante quand le président Aziz compare le Gorgol qui une wilaya à Néma ville en termes du nombre de noirs enrôlés"dit-il en s'indignant.

"La comparaison ne prouve aucunement qu'au Gorgol les noirs constituent le plus grand nombre d'enrôlés, a souligné Abdoul Birane Wane, coordinateur du mouvement. On peut dire que les noirs se sont massivement présentés devant les CAC, (centre d'accueil du citoyen) parce qu'ils se sentent les plus menacés de déchéance de leur nationalité".

Un autre point choquant, selon les membre du mouvement c'est que lors du débat télévisé sur l'erronément" ils n'ont pas invité les parties concernées" a regretté Abdou Aziz. "Le débat n'a d'ailleurs pas convaincu personne et les promesses faites au cours n'ont pas été tenues, a ajouté Diallo Seydou.

Alassane Dia, est revenu sur les questions "humiliantes" qu'on pose aux citoyens. "Savez-vous réciter une sourate du coran? Connaissez-vous un tel notable? Malheureusement ces questions sont exigées par le protocole de l'enrôlement. Le protocole, qui est sous mes yeux, demande aux enrôleurs de vérifier les pièces d'état civil du citoyen, procéder au vote puis à la délibération. Ce qui fait que l'enrôlement est ouvert à tous les excès"

"J'ai été contactée depius six jours, par le ministère de l'intérieur, pour me faire enrôler. Pourtant, j'ai été rejetée à cause de mon patronyme Ouédrago. Ils m'ont enrôlé parce que je sais revendiquer mes droits" a révélé Lalla Aicha Ouédrago,qui était présente à la conférence. "Mais quel est le sort des ces négro-mauriantiens qui sont systématiquement rejetés?",s'interroge-t-elle

Et Lalla Aiacha Ouédrago d'ajouter "Je connais une femme d'origine sénégalaise rejetée parce qu'elle est née à l'étranger. Pourtant son mari est diplomate mauritanien et ils ont 7 enfants qui ont été enrôlés. Ce qui veut dire que cet enrôlement c'est la suite d'un processus de dé-négrification de la Mauritanie. le preuve est que sur 425 admis à l'ENAJM seuls 26 y figurent".

"Touche pas à ma nationalité a tenu à préciser qu'il n'a pas été motivé par personne ni par aucun mouvement, y compris les Flam et que personne ne peut récupèrer notre mouvement. Mais nous sommes ouverts à tous ceux sont solidaires à nous et qui défendent la même cause" a conclu le coordinateur.



infos source: alakbar

IRA " Non à l'esclavagisme''

Les militants d'IRA ont  encore tenu sit- in ce Mercerdi matin devant le tribunal de Nouadhibou .

Pour la quatrième journée consécutive ,les membres de cette organisation se postent devant le tribunal pour protester contre les présumés cas de esclavage



Une délégation de l'IRA composée de ilal ould Samba,Mohamed Sidi , Mariem Dieng et Bocar ould yatma a été envoyée à Nouadhibou pour renforcer l'action .

Le ton s'est durcit aujourd’hui certains n'ont pas hésité de traiter l'administration d'injuste et de raciste.




Les manifestants demandent la libération complète de Rabia ,Nana et Aminettou . Ils exigent l'inculpation de Ref ha  mint Mohamdou qu'ils accusent d'esclavagiste .




Le parti UDP de Naha Mint Mouknass aurait bien joué sa carte . La fédération régional du parti a distribué aux nombreux manifestants un communiqué daté du 7 septembre dans lequel ils dénoncent l'acte d'esclavage mené par Réfha .

dimanche 4 septembre 2011

Militants anti- esclavagistes devant le tribunal

Plusieurs dizaines de militants de SOS ESCLAVES et IRA dirigés respectivement par Boubacar messoud et Birama ould Dah ont manifesté ce Dimanche matin devant le tribunal régional de Nouadhibou  pour  protester contre de présumés cas d' esclavage .



Selon Elhadj ould Yarga représentant régional  de SOS –ESCLAVES ,trois  sœurs dont une mineure ont été  prises comme esclaves pendant un long moment par une femme à Nouadhibou.
La grande femme a subit avec ses sœurs de situations de maltraitance, de menaces  et de travail non réglementé . Selon ould Yarga la grande a décidé de se plaindre ce 2 septembre  au niveau du commissariat de 5ém robinet de Nouadhibou.

Elle et ses deux sœurs  veulent  retrouver leurs  libertés .Après l’interrogatoire, les plaignantes passe la nuit au commissariat tandisque la présumée esclavagiste est rentrée chez elle.

 Selon ould yarga la maîtresse affirme que la maman des enfants est malade mentale elle l’a donné à partir d’Atar les filles pour les élever et les protéger .
 
Cheikh ould Abdi ; représentant régional de l’organisation IRA parle de cas d’esclavage. « je sens que l’administration veut faire un arrangement mais nous ferons  recours  à toutes les voies légales pour faire pression afin que ces filles soient libres «  affirme  ould Abdi

La plus grande a eu il ya quasiment quelques mois un enfant qui serait du frère de la maîtresse. Et quatre  autres enfants de la même famille serait en état d’esclaves à Nouakchott par les mêmes maîtresses
Après avoir été présentées devant le procureur , les deux parties ont été entendues .Les présumées esclaves seraient avec un des leaders anti-esclavagistes  en attendant le règlement définitif de l’affaire .

mardi 23 août 2011

Les blessures du passé qui hantent toujours notre quotidien :

Il y a des débats éternels, des débats politiques qui ne prennent jamais fin. Il y a aussi des problèmes qu’une société peine à résoudre, à apaiser que chaque génération doit reprendre en ses propres mots.
Les premières années qui ont suivi l’indépendance de la Mauritanie, l’élite intellectuelle noire avait prédit le danger qui guettait cette Mauritanie libérée des contraintes de la colonisation. Elle a manifesté son désarroi de voir la Mauritanie s’engouffrer dans le chemin irréversible de l’exclusion des négros mauritaniens par la mise en place d’une politique de l’arabisation forcée et de dépouiller du reste de la Mauritanie de sa culture africaine. Cette volonté manifeste du nihilisme culturel généra en 1967 le premier conflit inter ethnique que le feu maître Mokhtar Ould Dadah premier président de ce pays réprimera d’une main de fer. Ce premier conflit majeur était en soi une alerte qui devait prévenir la difficile cohabitation entre des entités distinctes
culturellement et socialement.
Beaucoup, souvent pour esquiver la problématique de cette cohabitation arguent l’islam comme un point commun, un point de convergence. A ceux-ci, je réponds toujours les conflits en Iran, en Irak ces deux cas à eux seuls suffisent pour révéler la mollesse de l’argumentation. Quoi qu’on dise, la Mauritanie s’enfonce davantage dans une lutte hégémonique où les tenants du pouvoir pour le moment s’emploient à maintenir cette hégémonie et à écraser sans gêne le reste du pays.
Cette lutte sophistiquée que mène les maures de la Mauritanie trahit même les esprits les plus avertis et les politiciens les plus vigilants. Dans cette volonté ahurissante d’écraser les noirs mauritaniens, des simulacres de démocratie, de législations, de constitutions ont été mises en place pour légitimer certaines actions racistes, discriminatoires et antidémocratiques.
Les évènements 1989, les arrestations arbitraires suivies des exactions sommaires en 1990,1991 et 1992 constituent le paroxysme de cette volonté de beydanisation de la MAURITANIE.
Pensant que cette volonté était du passé avec l’arrivée d’Aziz, qui avait dès le départ parlé des jalons de démocratie et de justice, force est de constater que le recensement en cours est venu prêter main forte aux régimes de Taya qui avait excellé dans cette sale besogne.

En effet, ce recensement à vocation d’état-civil présenté par le pouvoir comme une solution qui permet de résoudre tous les problèmes qui résident dans le domaine, va conduire inévitablement la Mauritanie vers des risques de confrontation identitaire qui affecteront fatalement la cohabitation entre les différentes communautés composantes de sa population.

Désormais, des dizaines de milliers de Halpulars, wolofs et soninkés, des milliers d’autres mauritaniens ou mauritaniennes aux noms à résonnance "étrangère" sont soumis aux questionnements, écartés avec indifférence et indexés du doigt comme ayant vocation à devenir de vulgaires apatrides dans leur propre pays.

Dans les centres d’accueil des citoyens (CAC) sont installées des commissions composées presque exclusivement de maures, qui exécutent les ordres reçus des autorités de remettre systématiquement en cause la nationalité des négro-africains pour installer une "vraie Mauritanie", la Mauritanie que le Général putschiste Ould Abdel Aziz avait promis d’être "Nouvelle" (car dénégrifiée).

Oui, Avec ce recensement, on voit clairement se profiler la chronique d’une exclusion programmée des halpulaars, wolofs, soninkés et, voir même des haratines, de la Mauritanie.


"Une prière à Kaédi pour des morts sans sépultures et voilà lâchée la machine de l’anesthésie générale qui autorise d’opérer sans coup férir la rupture d’identité de notre patrie…" J’ai cité des propos de Me Lo Gourmo.

Pour ne citer qu’un seul cas parmi tant d’autres, j’oserai dire que nous avons tous été surpris, stupéfiés et profondément blessés de voir le Dr Ba Bocar Alpha se faire rejeter par les jeunes agents recenseurs de l’ADG M’Rabih.

Aujourd’hui, force est de constater qu’il n’y pas d’autres alternatives, pour nous communautés noires, que de se s’unir et de se mobiliser pour lutter de toutes nos forces et par tous les moyens afin d’arracher à cet État raciste tous nos droits, l’heure n’étant plus aux réclamations.

Pour reprendre les propos d’une nos consœurs qui se trouve à l’avant-garde de notre grande bataille, je poserai simplement cette question : "Quelles sont les décisions à prendre maintenant ?" "L'heure des grandes décisions a sonné". J’ai cité Mariame Kane KANOOWO (AFMAF)

Ba Abdellahi Moussa
Chargé de la Communication du Mouvement "Touche pas à ma nationalité".