dimanche 13 mars 2011

SNIM : quel impact sur la ville ?


Evoquer le nom de Nouadhibou fait penser à la pêche et aux mines.
Deux secteurs  essentiels qui suffiraient à mettre la population mauritanienne en général, Nouadhiboise en particulier dans de meilleures conditions .Malgré l’existence de ces   secteurs, les populations  de la capitale économique vivent depuis quelques années  dans une situation  de pauvreté galopante.
Une capitale  qui n’a d’économique que de nom.  Elle manque d’infrastructures, sa jeunesse semble être oubliée. Un seul stade municipal, pas d’aires de jeu, aucune bibliothèque  ni université encore moins une salle de spectacles.
Ce tableau sombre de la ville est certes mis sur le compte de l’état mais surtout à la géante société nationale des industries minières (SNIM) que certains qualifient d’ »état dans un état «  et qui n’a quasiment aucun impact sur la ville.

En dehors des cités de ses  travailleurs (Cansado et cité Snim ) construites au temps de MIFERMA , qu’est ce la SNIM a fait  pour les populations de Nouadhibou qu’elle pollue chaque jour . Aucun effort  pas dans le domaine du transport, de l’éducation  ni de la santé. Ses bus  qui empruntent chaque jour les artères de la ville ne ramassent que ses ouvriers sauf quelques exceptions prés et selon l’humeur de conducteur quelques personnes peuvent espérer monter à bord.
Où était t’elle quand les  populations de tarhille( nouveau quartier de recasement des gazras) obligées de débourser  400 UM par jour pour se rendre au travail . ? Ces populations qui ont du leurs saluts aux nouvelles bus de  STP.
Pourtant la SNIM dépense des millions d’ouguiyas pour des trottoirs à Cansado et un parking auto au point central.


S’il est vrai que la société est le deuxième employeur après l’état et qu’elle participe à la hauteur de  21% au budget de l’état, elle a complètement négligé le volet social tout en devenant fainéante de participer au développement de la ville.

Ecole, Hôpital ou Maison des jeunes  made in SNIM c’est le souhait  de la population de Nouadhibou (ville). A méditer par le tout nouveau ADG.





lundi 7 mars 2011

SIPES devant la wilaya

Plusieurs dizaines de professeurs affiliés  au Syndicat indépendant  des professeurs de l’enseignent secondaire (SIPES)  ont tenu  un sit in ce lundi  devant les locaux de la wilaya de Nouadhibou .
En  arrêt de cours de  deux heures ( 10h – 12h), les professeurs réclament  des terrains et la prime d’éloignement .  Ils  ont brandi des banderoles sur lesquelles on pouvait lire «  un professeur, un toit,   c’est notre droit ‘’,
Dans un communiqué publié le 2 mars  dernier ,la coordination régionale du SIPES à Nouadhibou note que la demande d’octroi de  terrains aux professeurs a été toujours, voila une décennie une constante dans leurs revendications.  «  Cette demande, hélas, a été chaque fois suivie des promesses et autres déclarations d’intentions «   souligne la coordination dans le même communiqué
Les professeurs envisagent dans les prochains jours  d’autres formes de revendications fermes et pacifiques  si leurs doléances ne sont pas satisfaites