mardi 29 novembre 2011

Festival de patrimoine halieutique: SMCP se distingue

 
Madame Cissé mint Cheikh Ould Boide  a procédé ce Samedi matin au lancement officiel du premier festival de patrimoine halieutique de dakhlet Nouadhibou. 
Expositions, danses, et peche sportive ont marqué ces journées ( 25 , 26 et 27  Novembre)  .
Après les discours officiels, la ministre de la culture, de la jeunesse et des sports accompagnée de la directrice de l’office nationale du tourisme , des autorités administratives et sécuritaires ont visité les stands d’expositions . Les dizaines d’exposants ont chacun expliqué  ses produits .
 
La stand peche industrielle qui a réunie  SMCP, IMROP,PAN ,FNP et une ONG environnementale dénommée » plage propre »  a attiré de plus de visiteurs  a travers ses  projections , la qualités des produits exposés et les illustrations détaillées .
 
La ministre de la culture ,de la jeunesse et des sports  a écouté  les explications de Abdoulaye Mamadou Ba ,directeur général de la société mauritanienne de commercialisation de poissons (SMCP)  relatives à l’espèce et la qualité des produits de peche .’’Nous avons les meilleurs produits et  chaque année on va essayer d’améliorer les qualités «  a-t-il souligné
 
 Madame Cissé mint Cheikh Ould Boide  a cependant souhaité que la SMCP s’approprie désormais de ce festival  en créant une grande foire a laquelle les partenaires et différents acteurs de la peche seront conviés où il y aura des rencontres, expositions, échanges, conférences et débats.
Madame le ministre a enfin félicité et remercier les exposants tout en les exhortant à doubler plus d’efforts et de rigueur.
 
Rappelons que le premier festival de patrimoine halieutique a coicidé  avec la deuxiéme édition du marathon international de Nouadhibou initié par M Aidara .
 
 
 

lundi 21 novembre 2011

Profs en sit in devant la wilaya

A l’instar de leurs collègues de Nouakchott et de toutes les régions ,les professeurs d’enseignement secondaire de Nouadhibou ont tenu ce lundi un sit in devant la wilaya .

Des dizaines de profs  se sont réunis pendant deux heures ( 12h à 14h) devant les locaux de la wilaya .Ils ont brandit des banderoles avec des slogan « SIPES ,demande aux autorités de satisfaire immédiatement leurs doléances « 

 Les professeurs exigent la révision équitable des cycles de fonctionnaires de la fonction publique. Selon le coordinateur régional du SIPES ,les profs ne comprennent pas  que les fonctionnaires ayant Bac +4 et Bac +2 ont respectivement un statut de E6 et E5 alors que les professeurs ayant Bac 4 ont E4 et Bac +2 considérés comme E3.

Contestant cet écart entre  les autres  fonctionnaires et les professeurs du secondaire ,les deux grands syndicats d’enseignement secondaire( SIPES et SNES) ont boycotté la première négociation avec l’état tenue le mardi dernier à Nouakchott .Une seconde négociation est prévue demain  

dimanche 20 novembre 2011

L’école mauritanienne : Chronique d’une longue récréation

Notre école va mal. Elle doit être reformée semble t il. Une commission est mise sur pied à cet effet, chargée de mener à bien ce qu’il est convenu d’appeler les états généraux de l’éducation. Sous peu nous réfléchirons …du moins tenterons de le faire. Nous mettrons sur pied des commissions, estimerons un budget pour cela puis nous nous retrouverons à grand renfort médiatique selon un rituel et un cérémonial que nous maitrisons bien : les grands devant, les petits derrière ; comme on l’aime ici .Les grosses pointures, celles qui sont dans toutes les sauces ; celles qui savent légitimer, justifier, bénir ; celles là prendront le devant, assureront le relais des professionnels du secteur, de ceux qui vivent la réalité de l’école.

En véritables mutants, ils viendront nous parler d’hier et d’aujourd’hui. Ils parleront en leur nom et au nom des générations à venir. Ils ramèneront tout à une volonté politique ; au courage et à la clairvoyance d’un homme. Ils peindront pour nous, la vie, notre vie aux couleurs vives de leurs appétits insatiables. Ils nous ressasseront de vieux classiques à base d’unité nationale et d’identité culturelle. Ils réveilleront en nous promptement les démons de la fibre patriotique .Celle qui s’accroche à d’anachroniques réflexes d’une fierté déplacée, et à de vulgaires ressentiments historiques. Nous ferons déballage de nos maux, étalage de nos différences, si récurrentes, si profondes. Nous nous affronterons à coups de formules toutes faites, de théories écumées et de principes désuets. On se laissera happer, obnubiler. On valsera à leurs rythmes endiablés et ils nous entraineront dans l’hystérie infecte des petites victoires qui font dormir les peuples indolents. Et on parlera de tout sauf de l’école.

Et Comme hier, comme par le passé, nous mettrons du temps à nous réveiller de ces conforts douillets. Le temps passera avant que l’on réalise que les utopies ne nourrissent pas les peuples. Elles entretiennent l’illusion d’une vitalité, d’une construction; l’espace d’un temps .le temps qu’il faudra aux ardeurs pour s’estomper et au réel de faire étalage de toute sa cruauté. Nous mettrons ainsi du temps à être dans l’ère du temps ; celles des performances compétitives et des rendez- vous historiques. Nous mettrons du temps à comprendre que le problème, c’est nous.
Nous, dans nos insuffisances célébrées, nos errements vaniteux. Nous qui brandissons nos tares comme autant de trophées d’une bataille jamais engagée. Le problème c’est nous, pour n’avoir pas pu préserver le peu de lucidité qui nous restait et de l’avoir sacrifié sous l’autel de vieilles postures précaires d’une démagogie à outrance. Le problème c’est nous pour avoir prêté le flanc aux ridicules théories nationalistes qui faute d’être viables ont permis à des pouvoirs à court d’imagination d’entretenir l’illusion d’un activisme politique de basse facture. Qu’est ce que nous venons de loin !

Et l’on s’étonne que l’école aille mal .Et comment ? Quand nos enfants voient et vivent la médiocrité érigée en valeur .Quand la facilité s’impose comme règle de vie .Quand les réussites subites, incultes et suspectes sont promues, vantées, magnifiées. Quand le culte de l’effort et de l’excellence déserte les cœurs et les esprits .Quand la vie se résume à une quête de raccourcis et de chemins faciles .Quand l’essentiel devient superflu et le superflu important. On a tort de nous lamenter. L’école façonne les peuples portés par de grandes ambitions .Nos préoccupations sont encore hélas basiques .Nos jeunes manquent de symboles, de référentiel, d’idoles. La passion pour les sciences et les lettres qui accompagnent les grandes réussites est quasi absente. Toute velléité d’émancipation intellectuelle est bannie, étouffée. Autour d’eux, en plus du désert, tout est désert…

L’équation est simple : Il faut être né sous la bonne étoile, sous la bonne tente. Pas besoin de chercher loin ; et nos enfants ne sont pas dupes .Ils ont le sens de l’observation. Ils nous voient faire et ils nous copient …à la lettre en dignes descendants d’une lignée de fainéants. C’est notre vie qui déteint sur notre école. Les enseignants, la reforme, l’administration, ne sont que des illustrations de cette décrépitude ; de fidèles démembrements de cette corruption généralisée. Nous avons l’école que nous méritons ; celle qui sied à notre être et au parcours, on ne peut plus chaotique qui a été le nôtre.

Alors reformer l’école, ce n’est certainement pas d’aller chercher d’autres APC, d’inventer de nouvelles méthodes, de renforcer des coefficients ou même de reformer la reforme…Non ! Reformer l’école c’est reformer notre rapport à ce pays, à ses institutions et aux valeurs qui doivent les régenter .Reformer l’école, c’est accepter que nos visions ethnocentristes ne sauraient servir de repères à une jeunesse portée par l’élan de la mondialisation. C’est se refuser aux plaidoyers simplistes qui ramènent toujours l’équation de l’école mauritanienne à la sempiternelle dualité de l’arabe et du français.

Reformer l’école c’est surtout la soustraire à l’emprise des politiques pour en faire un instrument de notre développement socio- économique et non point un moyen d’affirmation personnelle pour politiciens à petits sous. Nous n’avons pas le droit de régler nos comptes dans l’arrière- cour de notre école .Nous n’avons surtout pas le droit d’astreindre autant de générations à une aussi longue récréation parce que occupés à mettre sur pied des argumentaires douteux venant d’horizons lointains et servis à un peuple désabusé par tant de…mauvaise foi.
Ibrahima Falilou
Professeur

jeudi 17 novembre 2011

Fin de l'atelier de planification pour les IST/VIH SIDA pour la periode 2012- 2013.

 A Nouadhibou, les rideaux sont tombés sur l’atelier inter -régional de planification pour les IST/VIH SIDA pour la periode 2012- 2013.
Des dizaines de participants des structures régionaux ,de la sociétés civile des wilayas du nord ( Adrar, Tiris zemour ,et Dakhlet Nouadhibou) ont pris part à cet atelier organisé par le secretariat executif national de lutte contre le sida (SENLS) du 13 au 17 novembre à l’hotel jazira .

Des groupes de travail, projections et documents ,toutes les dispositions étaient prises pour faire un diagnostic claire et varié de la pandémie du SIDA en Mauritanie. Au terme des travaux de groupes repartis par wilaya ,chaque groupe devra faire une analyse de la situation de l’épidémie dans sa wilaya pour ainsi ressortir la prévalence ,les groupes cibles et les facteurs favorisant.
Appuyé par un facilitateur , les groupes de travail ont chacun un président et un rapporteur qui procédera à la restitution des résultats . Apres les réactions des membres du groupes et des autres participants, le facilitateurs fera une synthèse .

Selon la nouvelle secretaire executive national de lutte contre le sida est à un taux global de moins de 1% mais de 8% chez les groupes specifiques vulnérables comme les marins et les camionneurs .
Dans une interview accordée au journal « le calame » , Madame Ndoungou Salla Ba a affirmé qu’en 2010 le nombre de personnes vivant avec le SIDA en Mauritanie etait de 25 000 .
Le programme SIDA en Mauritanie suspendu en 2009 après une détournement semble reprendre sur de bonnes bases

Rappellons que la cérémonie d’ouverture etait présidée par le Wali du Dakhlet Nouadhibou Monsieur Mohamed Vall O/ Mohamed Youra en présence du secretaire executif national par interim , du président du comité régional de lutte contre le sida et autres personnalités

vendredi 4 novembre 2011

Cris de détresse des employés de la mairie de Nouadhibou

Les employés de la Mairie de Nouadhibou ont lancé un cris de détresse pour réclamer leurs salaires des deux derniers mois."Nous sommes déçus par les pratiques négatives qui sévissent depuis des mois dans cette institution" martèle le porte parole des protestataires.

Les 600 employés de la Mairie de Nouadhibou, ont dans une lettre adressée au Président de la République, dont Alakhbar, a reçu une copie, demandé à ce qu'il intervienne de façon urgente pour mettre fin à ce retard de salaire à l'approche de la fête de l'Aid. Et toujours dans la même lettre, ils ont évoqué que c'est la énième fois qu'ils vivent des situations pareilles. Avant de rappeler que le Président avait intervenu dans plusieurs cas précédents.

Et cette fois-ci, ils attendent sa réaction à quelques heures de l'Aid El Adha, prévu le dimanche.
 
info source alakhbar