Vous avez dit festival de la jeunesse ?

La Mauritanie vit depuis quelques temps au rythme de festivals. Comme les compagnies de transport,les organes de presse, les ONGs et même les partis politiques, tout ici semblent se faire par un suivisme aveugle. Parce que X a fait et y a gagné beaucoup d’argent que Y veut en créer pour                    amasser les sous.

Combien de festivals, organise t’on chaque année ? , combien de sommes ont été englouties dans ces rencontres parfois inutiles et sans aucun impact ?

Festival machin, machin festival , festival de machin ,on en voit avec tous les noms . Les projets sont dés fois mal ou pas ficelés . Il suffit d’avoir une relation pour décrocher un sponsor d’une société.

Comme le fiasco de celui de Boulenoir organisé il ya quelques mois, le festival de la culture de la jeunesse et des sports de Nouadhibou (26,27 et 28 Septembre) dont le thème est « Ensemble pour la préservation et la défense des acquis « n’a pas réussi.

Moins de cent cinquante personnes sur une population de prés de cent milles habitants dont une frange importante de jeunes , ont assisté à la cérémonie d’ouverture faite le mercredi dernier à 22h par les autorités .

Wali,Hakem, Maire ,Dren et autres personnalités de Nouadhibou étaient tous présents à la cérémonie officielle d’ouverture pour donner un cachet particulier à ce festival organisé par la délégation régionale de la jeunesse et de sports et financé par le ministère de la culture .

Même si toutes les communautés ont été représentées, l'affluence elle n’était pas grande , l'organisation était nulle et la jeunesse était absence.

Cet échec est un message clair de la jeunesse de Nouadhibou à Madame la ministre de la culture de la jeunesse et des sports pour signifier que l’essentiel est ailleurs.

HCDH forme sur la sécurisation de l’information

L’hôtel Aosian de cansado abrite en ce moment un atelier de formation sur la sécurisation de l’information . Cet atelier de deux jours ( 26 et 27 ) est organisé par le haut commissariat des nations unis aux droits de l’Homme au profit de la société civile et les forces de sécurité (policiers ,gendarmes et gardes ) de la  wilaya de Dakhlet Nouadhibou .

Une quarantaine de participants  dont des femmes seront initiés  aux  nouvelles techniques d’information et de communication (NTIC)  par des séances pratiques à la maîtrise de l’outil informatique , maîtrise de boites électroniques ( Gmail, yahoo ; et Hotmail ) . Ils seront formés sur les logiciels de communication comme le skype , yahoo messenger , Live /MSN,Google Apps /google Talk et les réseaux sociaux ( Facebook, Twitter ,Youtube,Flickr )

Cette formation permettra aux participants  d’avoir   une meilleur appréhension de l’outil de communication, les aidant à mieux diffuser leurs activités et à bien protéger  l’information en sécurisant leurs Word , Excel, PowerPoint  avec des mots de passe , à la création et gestion de blogs

La formation est supervisée par  Paul Jatho , spécialiste des droits de l’Homme du bureau  de HCNUDH en Mauritanie .

AFCF sensibilise sur les violences faites aux femmes

 L’hotel Al Jezira de Nouadhibou a abrité du 19 au 21 ,un atelier de sensibilisation des professionnels sur les violences faites aux femmes. Durant trois jours ,policiers ,magistrats ,avocats et société civile ont été sensibilisés sur les conventions relatives aux violences faites aux femmes par le formateur Me Cheikh Ould  Mohamed .Cet atelier qui rentre dans le cadre des séances de formation et de sensibilisations du programme FAM( former et agir en Mauritanie ) de l’AFCF (association de femmes chefs de familles) a concerné 46 participants répondants aux  profils souhaités. Le programme  FAM qui a pour objectifs essentiels : Renforcement des capacités des associations de droits humains , promotion de la reconnaissance des droits des femmes ,soutien aux défenseurs des droits humains et acteurs de la société civile est soutenu par l’Union Européenne et CCFD-Terre Solidaire.

 Les violences faites aux femmes sont nombreuses, elles sont d’ordre  physiques (femmes battues, maltraitées, violées …) ou morales (harcèlement, divorces avec charge d’enfants, discriminations.

Dans un rapport présenté à la presse le 16 août dans la capitale Nouakchott ,l'Association de femmes chefs de familles (AECF)  a déploré « la recrudescence des violences contre les femmes qui continuent malheureusement à être couvertes par l'impunité » en Mauritanie, dans un rapport présenté à la presse le 16 août dans la capitale Nouakchott.

La présidente de l’AECF, Aminettou Mint El Moctar, a souligné qu'au cours de l'année 2011-2012, son association a pu relever 1 333 cas de violences conjugales, 302 violences contre des filles domestiques mineures, 343 mariages forcés, 272 viols contre des mineures et 16 victimes de cas de traite de fille « Il s'agit de chiffres qui concernent seulement la ville de Nouakchott », a précisé la présidente.

Selon Aminettou Mint El Moctar, « rares sont aujourd'hui, les réseaux de traite de jeunes filles qui ne disposent pas de leurs protecteurs au sein de la justice ou au sein de la police ».

L’AECF a lancé un appel à l'endroit des autorités mauritaniennes afin qu'elles agissent pour protéger les femmes face à la montée de la violence et à revisiter les lois existantes pour les harmoniser avec les chartes et conventions internationales de protection des droits et de la dignité des femmes dont le pays est signataire.

L’atelier de Nouadhibou a été d’un succès éclatant  .Les participants ont salué le niveau  de la formation et la pertinence des thèmes. Des interventions enrichissantes ont été faites par les participants. Chacun dans son domaine a fait des témoignages,, tenté de trouver des solutions .

Au terme de l’atelier les participants ont émis des recommandations dont la pérennité de l’action, le suivi et évaluations .

Dans son mot de clôture ,  Mme Salimata Sy directrice du centre d’écoute et d’accompagnement  et coordinatrice du projet FAM  a d’abord vivement les autorités administratives , sécuritaires  , l’ensemble des participants , la presse et les services de l’hôtel pour la réussite de cet atelier . Elle a salué la présence des juristes et oulémas qui ont éclairé sur l’aspect juridique et religieux .

« Je suis rassuré par ce esprit volontariste et souhaite qu’on continue dans la même dynamique  « a souligné salimata

Elle a par ailleurs souligné que l’accès des femmes à la justice pose beaucoup de problèmes

« Les avocats doivent nous comprendre, nous n’avons pas les moyens ,on a vraiment vraiment besoin de vous « 

Le formateur a souligné que l’office nationale des avocats (ONA) s’est engagée à mettre à la disposition des accusées des avocats pour les défendre gratuitement .

Les avocats de Nouadhibou ont eux aussi affirmé leurs soutiens et l’engagement à défendre gratuitement les victimes qui n’ont pas assez de moyens pour payer les services d’un avocat .

Rappelons  que l’atelier a été ouvert par  le  représentant du wali en présence du procureur de Nouadhibou , du représentant du maire ,du président de la cour d’appel de Nouadhibou .

e.

Droit de réponse : A un article sur le centre d’hémodialyse de Nouadhibou

Dans un article intitulé «  Nouadhibou : Les malades de l’insuffisance rénale protestent contre le mauvais état des appareils d’hémodialyse » paru dans le site « ANI » et repris par cridem ,l’auteur  a souligné « le mauvais état des appareils du centre d’hémodialyse de Nouadhibou.

Au nom de la direction du centre  hospitalier de Nouadhibou nous apportons un démenti formel à cette information.

 Depuis sa création le 18 Avril 2010 ,  le centre d’hémodialyse de Nouadhibou fonctionne normalement  . Ce centre  soulage des dizaines d’hémodialysés de Nouadhibou et d’environs obligés il ya quelques années de se déplacer à Nouakchott ou à l’étranger .

Le centre est équipés de  9 machines de bonnes qualités dont 6 opérationnelles et 3 en réserve. Les reins artificiels de marque Fresenius livrés par le ministère de la santé  n’ont en aucun moment créé une moindre complication.

Le centre dispose d’un personnel qualifié formé de deux médecins, un major et trois infirmiers.

Dans un autre article paru dans le même site (ANI)  dont le correspondant à Nouadhibou  affirme « , Fah Ould Abdel Wedoud, malade d’insuffisance rénale est mort dans la nuit du vendredi à Samedi au centre d’hémodialyse, après avoir observé une grève de protestation contre le mauvais état des équipements de ce centre. « 

Nous devons souligner que  Fah ould Abdel wedoud etait un patient hypertendu qui avait un antécédent d’AVC hémorragique .Son décès n’est lié à aucune protestation et il  n’a jamais observé une quelconque grève.

Nous présentons  cependant nos sincères condoléances à tous ses proches.

Le centre d’hémodialyse de Nouadhibou est situé en face du  centre hospitalier de Nouadhibou dans le quartier awaina . Son responsable est disposé à fournir toutes information sur le fonctionnent et l’entretien de cet établissement d’une grande utilité  qui sera bientôt complété par une structure de scanner.

Pour la direction  du CHN ,Docteur Cheikh Baye ould Hamed

Chef de service du centre d’hémodialyse de Nouadhibou

Enfants de gendarmes en colonies de vacances

 Une soixantaine de jeunes garçons sont actuellement  en colonies de vacances dans la capitale économique mauritanienne. Organisées par l’association culturelle et sportive  de la gendarmerie nationale  ces colonies de vacances ont concerné les fils de gendarmes en activité et en retraite  ayant obtenu de meilleurs résultats scolaires.

Pour la circonstance une haute délégation de la gendarmerie nationale  conduite par le général  Niaga Dieng a  fait le déplacement sur Nouadhibou. Ainsi un dîner de galla a été organisé ce Samedi à partir de 2Oh à l’hotel halima de Nouadhibou.

A ce dîner , le wali ,  le hakem Adjoint ,le sénateur , le représentant du maire , le consul  d’Algérie ,le colonel  Mohamed ould cheikh El hassane commandant du GEGM

  , le directeur de la sûreté ,  représentants de la Snim , du  port autonome , du port artisanal ,  des hommes d’affaires et autres personnalités  ont assisté .

Deux groupes artistiques dont Rimbo groupe  ont durant deux heures pris en haleine l’assistance dans la joie des enfants qui chantaient et agitaient les mains au rythme de ‘ »Thioukalel «  de la voix mielleuse de Djiby Dieng .

Apres la cérémonie de remise de prix aux élèves et aux partenaires, le général Niaga Dieng a  dans son allocution  salué les participants et remercié l’assistance .Il a souligné que les élèves rigoureusement sélectionnés vont découvrir la capitale économique dans ses différentes facettes . Le général a souhaité que cette première expérience  soit pérennisée au niveau de la gendarmerie et même des autres institutions.

Le général Niga a vivement remercié les partenaires comme la SNIM , le PAN, le Port Artisanal et les Etablissements Abbas .Il a enfin souhaité aux enfants un bon retour à la maison et pour une  rentrée scolaire plus brillante.