mercredi 4 décembre 2013

Nouadhibou : les journalistes boudent la conférence de ghassoum


Les journalistes de la presse indépendante de Nouadhibou ont boudé hier la conférence de presse du candidat de El Karama
Lors d'une conférence de presse tenue par El Ghassem ould Bellali lundi à 18H à l'ancienne maison des jeunes de Nouadhibou ,un journaliste de la presse indépendante a été privé du micro pour poser sa question .ould bellal a refusé qu'on donne le microphone au journaliste.
Pour se solidariser avec leur confrère les journalistes présents à la salle ont décide de bouder la conférence de presse .

Il faut noter que ce n'est pas la première fois que le député de Nouadhibou Ghassoum ould bellali essaie   d'humilier les journalistes qu'il convoque à ses multiples conférences de presse

mardi 15 octobre 2013

Migrants domestiques, en situation de précarité





La situation des migrants domestiques au niveau de la Mauritanie est loin d’être enviable au vu des conditions difficiles qu’ils vivent quotidiennement dans leur travail, à longueur de journée. Ils sont appelés à faire toutes sortes de corvées : entretien des locaux, cuisine,  linge, arrosage des fleurs, courses pour des provisions, etc.…..C’est une pratique de l’esclavage moderne.
Difficile de décrocher une interview auprès de ces victimes par peur de représailles des employeurs, ou s’ils décident de se  livrer, ils le font  sous le sceau de l’anonymat.
FC est un migrant d’origine malienne, il est venu à Nouadhibou depuis plus de neuf mois à la recherche d’une vie meilleure, laissant derrière lui sa famille, qui vivote à cause de cette guerre que lui ont imposée les islamistes. Il fondait de grands espoirs en arrivant dans cette capitale économique qu’est Nouadhibou ; il espérait  trouver une vie de rêve, une vie meilleure. Mais très vite, ce jeune homme a du déchanter à cause  des difficultés rencontrées dans l’exercice de sa fonction. Il était employé dans une clinique de la place pour assurer l’entretien des lieux, avec un salaire de 30 000 ouguiya. (75 Euros), inférieur au SMIG, qui est de 31 000 ouguiya (77,5 Euros)
Au début, il travaillait de 9 heures à 12 heures, parfois jusqu’à 13 heures. Mais un mois après, l’employeur lui augmente des tâches : faire des courses pour payer des provisions, faire le thé, etc.… Au lieu d’une fois, l’entretien se fait désormais trois fois dans la journée. Il travaille de 9 heures à 3 heures du matin, parfois  jusqu’à 4 heures, sans possibilité de se reposer, ni dormir suffisamment, encore moins de vaquer à ses occupations, et subit toutes sortes de brimades, de la part de l’employeur, qui n’est jamais satisfait de son travail, trouvant toujours un prétexte pour le blâmer. A la moindre incartade, ce dernier n’hésite pas à le gronder à l’image d’un petit enfant. Excédé par ces comportements, FC a du abandonner son travail, après cinq mois d’activités et depuis il est à la recherche d’un emploi. 

Présentement, il songe à retourner au bercail, étant donné qu’il n’arrive pas à trouver un autre travail.
Son employeur lui avait promis de lui payer une carte de séjour pour qu’il soit en règle, une promesse qui est  restée lettre morte.
Car, actuellement le séjour des étrangers en Mauritanie est règlementé par la possession d’une carte, d’une validité d’un an. Elle coûte 30 000 ouguiya, qui est l’équivalent du salaire de FC.
Beaucoup de cartes de séjour sont en souffrance au Centre d’Enregistrement des Étrangers. A la date du 12 septembre 2013, près de 14303 étrangers sont enregistrés et seulement 5076 cartes ont été retirées. Ces retraits concernent principalement les ressortissants des pays d’Europe, de chine et du Maroc, l’affirmation est de l’agent Berrou qui officie dans le centre. 
La plupart des ressortissants des autres pays de la sous région, comme le Sénégal ou le Mail, n’ont pas retiré leurs cartes.

Au vu des salaires trop bas des domestiques, ils pourront difficilement réunir les montants suffisants pour payer la carte de séjour. Il faut noter que les 80%  des migrants sont constitués de domestiques, selon le constat de Niang Mamadou, un Responsable à la CGTM, une centrale syndicale.
Faute d’avoir la carte de séjour, c’est l’expulsion du territoire qui s’en suivra.
Ce fameux sésame instauré depuis plus d’un an, donne à son détenteur, la possibilité de circuler librement sur le territoire national, mais elle n’est pas synonyme d’autorisation de travail. Seulement, elle constitue une condition pour prétendre à un permis de travail, dont les démarches sont entreprises par l’employeur qui adresse une demande au Directeur de l’Emploi. Rappelons à ce sujet que  l’obtention de ce fameux document qu’est le permis de travail relève véritablement d’un parcours de combattant. La législation mauritanienne est très contraignante en la matière. Selon la loi n° 07-2004 du 6 juillet 2004, portant Code du Travail qui renvoie au Décret 74.092 du 19 avril 1974 et modifié par le Décret 2009-226 du 29 octobre 2009, tout travailleur étranger qui veut exercer un métier salarié, doit obtenir un permis de travail. Il existe deux sortes de permis de travail : le permis « A » et le permis « B ». Le permis « A » donne droit au travailleur étranger d’exercer une activité bien définie auprès d’un employeur identité durant une période  maximale de deux ans. Pour obtenir ce permis « A », il va falloir que le travailleur justifie une qualification  pour le poste ainsi choisi et qu’aucun Mauritanien ne puisse l’exercer faute de qualification professionnelle. Et en fin, il faut que « l’employeur ou le travailleur étranger » n’ait pas fait une infraction à loi par rapport aux dispositions règlementant « la main d’œuvre étrangère » durant les « cinq  dernières années ». Il est précisé à l’article 5,  toujours dans ce Décret 2009-226 du 29 octobre 2009 que les entreprises qui emploient plus de dix personnes, « l’autorisation d’occuper un travailleur étranger ne pourra être accordée que si elle est conforme à un plan de mauritanisation progressive et rationnelle  des emplois préalablement approuvés par le Directeur de l’Emploi ».

Le permis « B » donne lieu à  son titulaire d’occuper un poste salarié auprès d’un employeur dont la durée d’établissement sur le territoire national a atteint quatre ans. « Il est délivré, sur la base de la réciprocité, à tout travailleur ressortissant d’un Etat ayant signé avec la Mauritanie des accords, traités ou conventions en la matière. 
Un employé salarié ou indépendant peut prétendre au permis « B » à condition de résider en Mauritanie pendant « au moins » une durée de 8 ans et y travailler en respectant les lois et règlements en vigueur.
Pour revenir dans le cadre du travail domestique, il faut préciser que le cas  FC n’est pas isolé, il est beaucoup plus frappant chez les femmes comme en atteste ce témoignage de la Présidente du Comité de veille, Moulkheîry Sidiel Mustapha, pour les migrations à la CGTM, qui s’active dans la défense des droits des migrants. Rappelons au passage que la CGTM a ouvert un centre  pour les migrations en 2008, qui a pour mission de soutenir les actions des migrants, par la formation,  la sensibilisation de leurs droits et la défense de leurs intérêts auprès des tribunaux. Selon l’interview qu’elle a accordé à International Trade Union Confederation, Moulkheiry affirme que les femmes domestiques migrantes vivent une situation très déplorable, « parce que leur lieu de travail est à l’abri des regards, sans reconnaissance légale, la plupart du temps sans statut et sans contrat ».Toujours, selon elle, le lieu où elles dorment est incommode, un coin de cuisine peut  servir d’abri pour dormir et la disponibilité de la domestique doit être totale ; à toute heure de la nuit, elle peut être réveillée pour accomplir une tâche, prévient-elle. Réclamer son salaire quand il est en retard peut faire l’objet d’une violence physique, martèle-elle.
Cette situation que vivent les domestiques migrantes n’échappe pas à leurs consoeurs Mauritaniennes, qui subissent les mêmes problèmes. Hapsatou, une femme Mauritanienne travaillant comme domestique à Nouadhibou, raconte que dès sa prise de fonctions, l’employeuse a  laissé tomber intentionnellement de l’argent dans la salle pour vérifier si elle n’est pas une voleuse. Une pratique récurrente, qu’elle a vécue plusieurs fois. C’est le premier acte que la patronne pose dès le premier jour de travail.
Les travaux de domestique comme mentionnés en haut englobent plusieurs tâches, il est impossible de se reposer pour l’employée. Tous les membres de la famille, couchés confortablement dans les salons, agissant comme des rois et sollicitant à tout bout de champ, les services d’une domestique épuisée, qui n’ose pas broncher.
Avec des salaires misérables qui tournent autour de 20 000, 25 000 et 30 000 ouguiya (50, 62,5 et 75 Euros), d’après Hapsatou, ces montants peinent à couvrir les besoins primaires de l’employée.
Et la seule chance qu’une domestique puisse avoir, c’est de ne jamais tomber malade, de rester toujours en bonne santé, impossible pour un être humain, parce que sinon elle risque de perdre son emploi. Hapsatou l’a appris à ses dépens. Ce qui est triste dans son cas, c’est que la maladie lui est survenue à la suite d’un travail de dur labeur. Elle a été victime d’un mal de dos qui l’a contrainte à cesser de travailler. Ayant eu vent de cette information, la patronne déclara qu’elle n’a pas besoin d’une domestique malade, ce qui laisse présager qu’elle ne fera aucun effort pour soutenir la pauvre dans son épreuve. Le traitement de Hapsatou aura duré 7 mois, qui a nécessité beaucoup de moyens, pris en charge entièrement par les membres de sa famille. Fort heureusement, elle s’est tirée d’affaires et veut tourner la page du travail domestique.
Devant la situation très critique de ces êtres fragiles, le BIT (Bureau International du Travail) a décidé d’agir en organisant une conférence internationale en  juin 2011 à Genève avec la participation de plusieurs pays, dont la Mauritanie, pour l’adoption d’une convention sur les droits des domestiques à l’échelle mondiale. La Mauritanie a adopté la convention mais elle ne l’a pas encore ratifiée, d’où le travail de sensibilisation que mène la CGTM auprès de l’opinion publique pour sa ratification.
La centrale syndicale a organisé une grande manifestation à Nouakchott, en 2012, qui a vu la participation  de nombreuses organisations de défense des droits de l’homme, pour plaider en faveur de la convention, qui garantit les droits des travailleurs domestiques. Cette convention s’étale sur 21 pages, elle passe en revue tous les éléments essentiels pour une meilleure prise en charge par les Etats, des problèmes que rencontrent les domestiques dans leur travail. Désormais, les maisons où travaillent les domestiques ne seront plus fermées aux défenseurs des droits des travailleurs après la ratification de la convention, elles seront considérées comme des lieux de travail, donc accessibles au même titre que les entreprises, dixit Niang Mamadou.
L’article 7 de la convention résume tout le sens et la portée des changements de comportements que doivent opérer les employeurs des domestiques :
« Tout Membre doit prendre des mesures afin d’assurer que les travailleurs domestiques soient informés de leurs conditions d’emploi d’une manière appropriée, vérifiable et facilement compréhensible, de préférence, lorsque cela est possible, au moyen d’un contrat écrit conformément à la législation nationale ou aux conventions collectives ».


Moussa Abou BA,
Nouadhibou Soir


lundi 14 octobre 2013

Journalistes à l'ecole du NDI

Une quarantaine de journalistes de Nouakchott et de  Nouadhibou ont participé le 5 et 6 octobre à une formation organisée par NDI ( nationnal democrate institute Texte seulement



) à son siege sis carrefour smar nouakchott sous la férule du journaliste Canadien de carrière, M. Roger Calvet.
« Renforcer les capacités des journalistes et des organisations médiatiques dans la couverture journalistique des élections législatives et municipales en Mauritanie ; mieux comprendre le contexte électoral mauritanien ; mieux connaitre le cadre réglementaire électoral ; mieux saisir le cadre de travail du milieu journalistique ; proposer des outils pour appuyer le travail des journalistes dans la consolidation d’une presse libre et équitable en appui au processus démocratique ». Tels furent les thèmes abordés par un groupe d eplus de 40 journalistes (presse écrite, presse électronique et d’audiovisuelle) dans une formatio qui a duré deux jours animée par le journaliste Canadien de carrière, M. Roger Clavet.
Le formateur a édifié les praticiens de la communication sur le cadre légal du processus électoral mauritanien, le cadre réglementaire des medias, les droits et devoirs des journalistes, les règles et pratiques journalistiques en période électorale , l’éducation électorale des citoyens, la mise en garde contre les rumeurs , la manipulation , les partis pris, la culture du doute entre autres… Les séminaristes qui ont eu à présenter leurs expériences personnelles, devaient ensuite partager des forums de débats au terme desquels, une esquisse d’éthique fut dressée ayux d’aider chacun à mieux aborder et à mieux présenter les informations.
En marge de la formation, le formateur canadien, M. Roger Clavet a souligné en substance qu’il a travaillé comme journaliste de carrière en Afrique noire, centrale et de l’ouest mais cette expérience de formation en Mauritanie est une première pour lui. « Cette formation sur le processus électoral me donne l’occasion de vérifier la vitalité de la presse mauritanienne » reconnaitra-t-il. M. Clavet a constaté : « dés qu’il est question de politique, les esprits s’enflamment alors que le but de la formation est d’entretenir cette flamme mais de la faire bruler du feu de la vérité », ajoutant « la formation du NDI permet de donner des outils concrets à des artisans du métier du journalisme ». Selon l’intervenant, « avant de juger les comportements politiques des élus, des aspirants, il est bon que le journaliste s’interroge sur son véritable rôle qui est d’éclairer les électeurs ».
Avant la remise des attestions, plusieurs personnalistes ont eu à lancer des mots à l’adresse des journalistes participants à la formation.
Prenant la parole, le représentant de la Grande Bretagne, SEM John Mc Mamus a souligné que « ce n’est pas une tradition de travailler avec la Mauritanie. Le gouvernement britannique a deux projet dans ce pays à savoir le NDI et celui au niveau des frontières. Je voudrais bien que cette coopération entre la Grande Bretagne et la Mauritanie continue davantage. Je suis très content des résultats obtenus avec l’expérience NDI ». Pour la Directrice du NDI en Mauritanie, Marie-Eve Bilodeau, « c’est un énorme remerciement j’adresse aux journalistes participants à la première expérience avec NDI. Cette une expérience à la fois enrichissante et amusante. Soyez fier d’être la crème de la crème des journalistes choisis pour ce programme ».Poursuivant « le rôle de la presse est très important dans le renforcer de la Démocratie ».
A l’adresse des journalistes, l’intervenante dira : « vous êtes des vecteurs, des outils pour informer la population, vous êtes des chiens de garde de la verité dans un pays om la rumeur occupe une place prépondérante ». « C’est grâce aux journalistes qu’on peut organiser un forum de débat public….continuer de faire ce que vous avez à faire » recommandera-t-elle.

authentique et NDB soir

Nouadhibou : des policiers arrêtés suite à la fuite de clandestins de leur lieu de détention

Dans la nuit de dimanche, 17 clandestins ont pris la fuite de leur lieu de détention à Nouadhibou. Cela s’est passé au moment où certains des policiers chargés spécialement de les surveiller n’étaient pas sur place.
La source qui a rapporté l’information à l’agence El Hourriya indique que 3 policiers ont été mis aux arrêts au commissariat centrale pour les besoins de l’enquête destinée à tirer au clair les aspects de cette fuite de clandestins dont aucun n’a encore été retrouvé.

source elhouriya

dimanche 7 juillet 2013

Seminaire de sensibilisation sur les ITIE et la perspective de son élargissement aux ressources halieutiques .


Le  Comité nationale de l’initiative pour la transparence dans les industries  extractives  en collaboration de la coopération allemande ,la banque mondiale et le GIZ a organisé dans la salle de conférence de l’IMROP à Nouadhibou ,un séminaire au profit des acteurs de la pêche ,et de la société civile .

Cette rencontre de deux jours ( 6 et 7 juin ) a reuni des représentants des compagnie extractives actives dans le pays(SNIM, MCM et Kenros Tasiast.) des représentants d’ONGs,des syndicats ,de la presse et  des fonctionnaires de  départements ministériels prenantes de ce secteur

 La rencontre a été enrichie par des exposés présentés par le Comité nationale sur la nouvelle norme ITIE, ainsi que par les représentants des sociétés extractives

 Les intervenants ont souligné l’importance de la transparence dans les industries extractives, faisant également ressortir les mesures prises pour atténuer l’impact de ces industries sur l’environnement.

 Ils ont également souligné l’apport de leurs activités dans l’amélioration des conditions de vie des populations.

 La cérémonie d’ouverture du séminaire a été supervisée par le secrétaire général du ministère du pétrole, Brahim Ould Chadhili, en présence du wali maouçaid de Dakhlet Nouadhibou, Mohamed Mahmoud Ould Moustapha, du conseiller du premier ministre ,du représentant de l commune de nouahibou et diverses personnalités