mercredi 22 octobre 2014

Nouadhibou : Elle lui coupe le ‘’vuvuzela ‘’ et se tue


Le quartier bagdad 3em robinet de  la capitale économique mauritanienne  a vécu ce mercredi  un incident  inédit

Une  jeune femme  est morte et un homme se retrouve à  l’hôpital avec un  sexe coupé
 Trois versions  circulent en ce moment à Nouadhibou :

Selon la première version ; un mari aurait surpris sa femme avec son amant  dans une  partie de jambes en l’air. Il tue la femme et coupe le vuvuwela de l’homme

La deuxième version  précise que la femme a coupée le sexe  de l’homme et ce dernier lui poignarde à mort

La troisième version dit que la femme s’est suicidée  après avoir coupé le bangala de son partenaire

Ce qui est sur c’est la femme est à la morgue de l’hôpital et l’homme est dans un état  critique à la réanimation du centre hospitalier de Nouadhibou 

 Il faut signaler  que malgré la suppression   depuis quelques années  de maisons closes du quartier communément appelé  ‘’bafana bafana ‘’  de Nouadhibou , un nouveau phénomène de prostitution s’est installé . Plusieurs appartements à louer surgissent  et ils sont souvent des lieux de débauche 

dimanche 17 août 2014

Mort de Kane ,quatre personnes arrêtées

Dans le cadre de l’enquête sur la mort mystérieuse  mercredi dernier d’Abdrahmane Kane à Nouadhibou, quatre de ses amis ont été inculpés. Ils  seraient tous membres de l’ong AEPN dont Kane était le président.

L’ONG reçois un grand appui matériel et financier de ses partenaires Allemands .Le siège  social de l’ong est à Nouadhibou  mais elle dispose d’une antenne active à Nouakchott.

Pour rappel, Kane Abdrahmane ; gerant d’un camping avait été retrouvé mort mercredi sur la plage de bountya à Nouadhibou. Ses parents avaient alerté sa disparition depuis le Samedi 9 Aout


mercredi 13 août 2014

Nouadhibou; un guide touristique retrouvé mort

Disparu depuis Samedi après midi, le corps sans vie de Abdrahmane Kane  a été retrouvé Mercredi 16H à Bountya (plage) de Nouadhibou
Agé d’une quarantaine d’années ; Abdrahmane Kane polygame avec deux enfants  est un guide touristique et gérant de camping

Le corps de la victime présente des  blessures profondes. Ces effets personnels (montre et téléphones) sont retrouvés dans sont appartement fermé à clé
Après l’autopsie par le médecin légiste du centre hospitalier de Nouadhibou ; le défunt a été inhumé le meme jour à 19h au cimetière de Nouadhibou

Connu de tous les stéphanois ; M Kane était un homme calme, timide et  pieux
Avec des  partenaires   allemands, l’ONG  Aide aux Enfants et Parents Nécessiteux (AEPN) dont  il préside dispose des orphelinats à Nouakchott et à Nouadhibou.
La police a ouvert une enquête pour lever le coin de voile sur les circonstances de la mort .



samedi 9 août 2014

Les vendeurs d'images

A Nouakchott comme à Nouadhibou,une vue des toits des maisons montre une forêt de paraboles . Les antennes VHF de télévisions ont cédé la place dés les années 9O aux antennes satellitaires.

Dans les quartiers populaires des grandes villes mauritaniennes, un nouveau phénomène  que j’ai appelé « vendeurs d’images «  est  apparu. Après l’électricité, certains  « business men «  distribuent diverses chaines captées par deux, trois ou quatre paraboles installées sur  le toit ,à travers  des récepteurs à leurs abonnés .   De véritables toiles d’araignées au dessus de nos têtes. Les câbles de télévisions côtoient dangereusement celles de l’électricité

Les fils parcourent souvent plusieurs centaines voir quelques milliers de mètres pour atterrir chez l’abonné qui faute de moyens n’a pas pu se payer paraboles et récepteurs. L’abonné peut cependant suivre une douzaine de chaines TV avec une somme de 2000 um payée mensuellement.


Même si la qualité de l’image est souvent médiocre  et qu’elle dépende de la distance entre le livreur et son acquéreur, plusieurs familles  de ces quartiers démunis participent ainsi à une fraude à grande échelle

dimanche 3 août 2014

Nouadhibou; Les marocains célèbrent Aid al arch


 Le consulat du Maroc à Nouadhibou a organisé ce 30 juillet 2014 une réception à l’hôtel cansado à l’occasion de la fête du trône. Pour célébrer le 15eme anniversaire de l’intronisation de sa majesté le roi Mohamed VI , le consul général du Maroc à Nouadhibou Mr Hassan Lamzouak
et son épouse ont invité autorités civiles, élus locaux, directeurs de sociétés , la presse , imams et la société civile.

Plusieurs dizaines de mauritaniens ont partagé avec leurs frères marocains la joie de fête importante. Dans son mot de bienvenue, le consul général entouré de ses collaborateurs a remercié les invités d’avoir répondu à l’invitation. il a loué les bonnes relations existantes entre les deux pays avant de souhaiter bon appétit à ses convives.

L’accueil et le menu était irréprochable .Une ambiance de fraternité et de fierté régnait dans la grande salle de l’hôtel qui donne une superbe vue sur l’océan Atlantique.

Des gâteaux conçus aux couleurs des deux pays complétaient le luxueux décor.



Pour rappel le consulat du royaume du Maroc est quasiment le seul consulat à Nouadhibou à organiser ce genre de réceptions à de pareilles occasions.

mercredi 16 juillet 2014

DU NORD AU SUD : Carnet de route


Après quelques mois d’une vie monotone à Nouadhibou où chaleur et pauvreté commencent à gagner du terrain , nous décidâmes de parcourir prés de 800 km pour rallier le sud .
Passager n° 52 , nous embarquions à 17h à bord d’un bus d’une compagnie de voyage dénommée Moussafir .Le voyage peu confortable fut long , difficile et dangereux .
Le chauffeur ; un jeune d’une trentaine d’année roulait à une vitesse inquiétante . A 19 h 30 nous étions à l’hôtel Bouamatou .C’est le mi- parcours .
Epicerie , restaurant et mosquée érigé au milieu d’un nomans land . Une pause de quelques minutes s’impose ; thé ,café , sandwichs et boissons rafraîchissantes ,tout est prévu .
Après la prière du magreb et au moment où on s’apprêtait à porter nos chaussures, nous apperçimes notre bus démarrer croyant que le chauffeur veut se positionner avant le départ .
Surprise le car fonce cap Nouakchott sans aucune vérification .hellements , sifflement et klaxons des autres . Trop tard le bus est loin . Le chauffeur avec son excès de zèle n’a rien remarqué. Ni l’apprenti encore moins les passagers n’ont rien signalé . Le passager 52 est laissé en rade . Bizarre non !
Nous avons pu avoir le numéro de téléphone du chauffeur avec l’apprenti du bus de l a même compagnie qui venait de Nouakchott. Plusieurs appels sans succès , nous arrivons enfin à le joindre pour le signifier qu’il a laissé un passager derrière lui . D’un ton insolent le chauffeur nous répondit « j’ai dit à tout le monde qu’on fait quelques minutes pour partir et vous n’etes pas venus « Cela suffit-il pour justifier ce acte irresponsable ? Celui qui devrait être le premier responsable de ses clients doit -il se comporter ainsi ? Ya t-il du sérieux dans ses compagnies dont le souci est de gagner les sous ?
En tout cas si ce n’est la compréhension du chauffeur de Global qui a accepté d’embarquer à bord le passager 52,il aurait fait recours au système D pour continuer son voyage .A minuit , nous voila enfin à Nouakchott . Le calvaire du passer 52 continu .
Allant chercher sa valise chez moussafir, chauffeur , gardien et magasinier se sont volatilisés , aucun interlocuteur . Au téléphone le chauffeur réplique , allez jusqu'à demain .
Nouakchott la grande ville où riches et pauvres se côtoient sans se parler . NkTT ce sont les belles villas mais aussi les immondices d’ordures dans les quartiers populaires . Nouakchott s’est l’embouteillage, se sont des mendiants qui se faufilent entre les véhicules, des gens sans préoccupations majeurs visiblement pressés.
Nous devons continuer notre voyage ce Mercredi . La capitale avait les pieds sous l’eau . Une forte pluie s’est abattue la veille sur la ville . Pour se rendre au garage ; notre taxi a du faire plusieurs acrobaties .
Nous quittons Nouakchott à 10h30 à bord d’un bus d’une autre compagnie. Là aussi tout y était sauf le confort . Surcharge , chaleur complétaient la listes des désagréments .
La climatisation est supprimée car ça consomme beaucoup de carburant nous dit-on . Il fallait des éventails que certains passagers avertis ont eu le réflexe de payer pour se ventiler .
Après 3 heures de montées et descentes , nous traversions Boutilimit où charrettes piétons et voitures se partagent le goudron .
A une cinquantaine de kilomètres de Boutilimit ,nous entendions un véritable ‘’ teuuuuuuf’ . Les femmes crient en évoquant le nom d’Allah , le chauffeur garde son sang froid , maîtrise sa direction et immobilise le car . C’est une crevaison du pneu arrière gauche .
Les passagers s’installent sous les arbres , chauffeur ,apprentis et quelques jeunes s’affairent à remonter le pneu de secours .Le soleil était au zénith ,il faisait 13h30.
Trente minutes de travail , le voyage continu et les commentaires fusent de partout .
Certains nous font savoir que le bus d’apparence neuf avait toujours des crevaisons.
14h30 , le Brakna avec son manteau vert apparaissait . Jusque là aucun contrôle de pièces d’identité ,cependant dans chaque arrêt nous apercevons notre apprenti sortir et se diriger vers le poste pour y laisser quelque chose ( un billet de 200 semble t-il ) .
Devant un poste , le gendarme chargé du contrôle s’est contenté d’un verre de thé préparé à bord et servi par les apprentis .Il redescendit sans moindre mot .
A une vingtaine de Km d’Aleg un tableau attire notre attention ; c’est l’indication de Lemden ;le village tristement célèbre .
De l’herbe ,des vaches au abord de la route, des mares d’eau et des piques niques improvisés voila le décors .
15h20 , la vieille ville se pointe .Aleg avec ses anciens châteaux d’eau se situent à 7km . Du carrefour nous abandonnons la route de l’espoir pour prendre la droite ,cap Kaédi .
Elbe el jemel , tintane , Bouhdida défilent pour annoncer la grande ‘’Boughé ‘’ comme le prononce certains concitoyens . Connue par ses cadres, ses intellectuels mais aussi par sa menthe qui est exporté vers les grandes villes du pays . boire le thé à la menthe de Boghé est un privilège .
Trois passagers nous fussent compagnie et le voyage continu .
Sur quasiment une longueur de 45 km de part et d’autre du goudron , des cases ,des tentes au couleur du HCR se sont les sites des rapatriés qui semblent être abandonnés à leur sort .
Après wothié,Médine ,Aéré Mbar ,Aéré Gollére et Dioudés ,deux hauts minarets se dessinent à l’horizon . C’est la ville bénite de Thierno Ndiaye . Une ambiance festive anime un match de football du terrain d’à coté . Ce sont les navetanes .
A Bababé les photos du chef de l’état restent toujours collées aux murs comme pour dire ‘’ on a voté pour vous monsieur le président’’
Ici nous décidâmes d’interrompre notre long voyage pour quelques temps avant le Gorgol et Guidimaka pour faire vivre l’échos du sud .