Le quartier bagdad 3em robinet de la capitale économique mauritanienne a vécu ce mercredi un incident
inédit
Une jeune femme est morte et un homme se retrouve à l’hôpital avec un sexe coupé
Trois versions circulent en ce moment à Nouadhibou :
Selon la première version ; un mari aurait surpris sa
femme avec son amant dans une partie de jambes en l’air. Il tue la femme et
coupe le vuvuwela de l’homme
La deuxième version
précise que la femme a coupée le sexe
de l’homme et ce dernier lui poignarde à mort
La troisième version dit que la femme s’est suicidée après avoir coupé le bangala de son partenaire
Ce qui est sur c’est la femme est à la morgue de l’hôpital et
l’homme est dans un état critique à la
réanimation du centre hospitalier de Nouadhibou
Il faut signaler que malgré la suppression depuis
quelques années de maisons closes du
quartier communément appelé ‘’bafana
bafana ‘’ de Nouadhibou , un
nouveau phénomène de prostitution s’est installé . Plusieurs appartements à
louer surgissent et ils sont souvent des
lieux de débauche
Dans le cadre de l’enquête sur la mort mystérieuse mercredi dernier d’Abdrahmane Kane à Nouadhibou,
quatre de ses amis ont été inculpés. Ils seraient tous membres de l’ong AEPN dont Kane était
le président.
L’ONG reçois un grand appui matériel et financier de ses
partenaires Allemands .Le siège social de
l’ong est à Nouadhibou mais elle dispose
d’une antenne active à Nouakchott.
Pour rappel, Kane Abdrahmane ; gerant d’un camping avait été retrouvé mort mercredi sur la plage de bountya à Nouadhibou. Ses parents
avaient alerté sa disparition depuis le Samedi 9 Aout
Disparu depuis Samedi après midi, le corps sans vie de
Abdrahmane Kane a été retrouvé Mercredi
16H à Bountya (plage) de Nouadhibou
Agé d’une quarantaine d’années ; Abdrahmane Kane polygame
avec deux enfants est un guide touristique et gérant de camping
Le corps de la victime présente des blessures profondes. Ces effets personnels
(montre et téléphones) sont retrouvés dans sont appartement fermé à clé
Après l’autopsie par le médecin légiste du centre
hospitalier de Nouadhibou ; le défunt a été inhumé le meme jour à 19h au cimetière
de Nouadhibou
Connu de tous les stéphanois ; M Kane était un homme
calme, timide et pieux
Avec des partenaires allemands, l’ONG Aideaux Enfants et
Parents Nécessiteux (AEPN) dont il
préside dispose des orphelinats à Nouakchott et à Nouadhibou.
La police a ouvert une enquête pour lever le coin de voile
sur les circonstances de la mort .
A Nouakchott comme à Nouadhibou,une vue des toits des
maisons montre une forêt de paraboles . Les antennes VHF de télévisions ont cédé
la place dés les années 9O aux antennes satellitaires.
Dans les quartiers populaires des grandes villes
mauritaniennes, un nouveau phénomène que
j’ai appelé « vendeurs d’images «
est apparu. Après l’électricité,
certains « business men « distribuent diverses chaines captées par
deux, trois ou quatre paraboles installées sur
le toit ,à travers des récepteurs
à leurs abonnés . De véritables toiles
d’araignées au dessus de nos têtes. Les câbles de télévisions côtoient
dangereusement celles de l’électricité
Les fils parcourent souvent plusieurs centaines voir
quelques milliers de mètres pour atterrir chez l’abonné qui faute de moyens n’a
pas pu se payer paraboles et récepteurs. L’abonné peut cependant suivre une
douzaine de chaines TV avec une somme de 2000 um payée mensuellement.
Même si la qualité de l’image est souvent médiocre et qu’elle dépende de la distance entre le
livreur et son acquéreur, plusieurs familles
de ces quartiers démunis participent ainsi à une fraude à grande échelle
Le
consulat du Maroc à Nouadhibou a organisé ce 30 juillet 2014 une réception à
l’hôtel cansado à l’occasion de la fête du trône. Pour célébrer le 15eme
anniversaire de l’intronisation de sa majesté le roi Mohamed VI , le consul
général du Maroc à Nouadhibou Mr Hassan Lamzouak
et son épouse ont invité
autorités civiles, élus locaux, directeurs de sociétés , la presse , imams et
la société civile.
Plusieurs dizaines de mauritaniens ont partagé avec leurs
frères marocains la joie de fête importante. Dans son mot de bienvenue, le
consul général entouré de ses collaborateurs a remercié les invités d’avoir
répondu à l’invitation. il a loué les bonnes relations existantes entre les
deux pays avant de souhaiter bon appétit à ses convives.
L’accueil et le menu était irréprochable .Une ambiance de
fraternité et de fierté régnait dans la grande salle de l’hôtel qui donne une
superbe vue sur l’océan Atlantique.
Des gâteaux conçus aux couleurs des deux pays complétaient
le luxueux décor.
Pour rappel le consulat du royaume du Maroc est quasiment le
seul consulat à Nouadhibou à organiser ce genre de réceptions à de pareilles
occasions.
Après quelques mois d’une vie monotone à Nouadhibou où
chaleur et pauvreté commencent à gagner du terrain , nous décidâmes de
parcourir prés de 800 km pour rallier le sud .
Passager n° 52 , nous embarquions à 17h à bord d’un bus
d’une compagnie de voyage dénommée Moussafir .Le voyage peu confortable fut long , difficile et dangereux
.
Le chauffeur ; un jeune d’une trentaine d’année roulait à
une vitesse inquiétante . A 19 h 30 nous étions à l’hôtel Bouamatou .C’est le
mi- parcours .
Epicerie , restaurant et mosquée érigé au milieu d’un nomans
land . Une pause de quelques minutes s’impose ; thé ,café , sandwichs et
boissons rafraîchissantes ,tout est prévu .
Après la prière du magreb et au moment où on s’apprêtait à
porter nos chaussures, nous apperçimes notre bus démarrer croyant que le
chauffeur veut se positionner avant le départ .
Surprise le car fonce cap Nouakchott sans aucune
vérification .hellements , sifflement et klaxons des autres . Trop tard le bus
est loin . Le chauffeur avec son excès de zèle n’a rien remarqué. Ni l’apprenti
encore moins les passagers n’ont rien signalé . Le passager 52 est laissé en
rade . Bizarre non !
Nous avons pu avoir le numéro de téléphone du chauffeur avec
l’apprenti du bus de l a même compagnie qui venait de Nouakchott. Plusieurs
appels sans succès , nous arrivons enfin à le joindre pour le signifier qu’il a
laissé un passager derrière lui . D’un ton insolent le chauffeur nous répondit
« j’ai dit à tout le monde qu’on fait quelques minutes pour partir et vous
n’etes pas venus « Cela suffit-il pour justifier ce acte irresponsable ? Celui
qui devrait être le premier responsable de ses clients doit -il se comporter
ainsi ? Ya t-il du sérieux dans ses compagnies dont le souci est de gagner les
sous ?
En tout cas si ce n’est la compréhension du chauffeur de
Global qui a accepté d’embarquer à bord le passager 52,il aurait fait recours
au système D pour continuer son voyage .A minuit , nous voila enfin à Nouakchott . Le calvaire du
passer 52 continu .
Allant chercher sa valise chez moussafir, chauffeur ,
gardien et magasinier se sont volatilisés , aucun interlocuteur . Au téléphone
le chauffeur réplique , allez jusqu'à demain .
Nouakchott la grande ville où riches et pauvres se côtoient
sans se parler . NkTT ce sont les belles villas mais aussi les immondices
d’ordures dans les quartiers populaires . Nouakchott s’est l’embouteillage, se
sont des mendiants qui se faufilent entre les véhicules, des gens sans préoccupations
majeurs visiblement pressés.
Nous devons continuer notre voyage ce Mercredi . La capitale
avait les pieds sous l’eau . Une forte pluie s’est abattue la veille sur la
ville . Pour se rendre au garage ; notre taxi a du faire plusieurs acrobaties .
Nous quittons Nouakchott à 10h30 à bord d’un bus d’une autre
compagnie. Là aussi tout y était sauf le confort . Surcharge , chaleur
complétaient la listes des désagréments .
La climatisation est supprimée car ça consomme beaucoup de
carburant nous dit-on . Il fallait des éventails que certains passagers avertis
ont eu le réflexe de payer pour se ventiler .
Après 3 heures de montées et descentes , nous traversions
Boutilimit où charrettes piétons et voitures se partagent le goudron .
A une cinquantaine de kilomètres de Boutilimit ,nous
entendions un véritable ‘’ teuuuuuuf’ . Les femmes crient en évoquant le nom
d’Allah , le chauffeur garde son sang froid , maîtrise sa direction et
immobilise le car . C’est une crevaison du pneu arrière gauche .
Les passagers s’installent sous les arbres , chauffeur
,apprentis et quelques jeunes s’affairent à remonter le pneu de secours .Le soleil était au zénith ,il faisait 13h30.
Trente minutes de travail , le voyage continu et les
commentaires fusent de partout .
Certains nous font savoir que le bus d’apparence neuf avait
toujours des crevaisons.
14h30 , le Brakna avec son manteau vert apparaissait .
Jusque là aucun contrôle de pièces d’identité ,cependant dans chaque arrêt nous
apercevons notre apprenti sortir et se diriger vers le poste pour y laisser
quelque chose ( un billet de 200 semble t-il ) .
Devant un poste , le gendarme chargé du contrôle s’est
contenté d’un verre de thé préparé à bord et servi par les apprentis .Il
redescendit sans moindre mot .
A une vingtaine de Km d’Aleg un tableau attire notre
attention ; c’est l’indication de Lemden ;le village tristement célèbre .
De l’herbe ,des vaches au abord de la route, des mares d’eau
et des piques niques improvisés voila le décors .
15h20 , la vieille ville se pointe .Aleg avec ses anciens
châteaux d’eau se situent à 7km . Du carrefour nous abandonnons la route de
l’espoir pour prendre la droite ,cap Kaédi .
Elbe el jemel , tintane , Bouhdida défilent pour annoncer la
grande ‘’Boughé ‘’ comme le prononce certains concitoyens . Connue par ses
cadres, ses intellectuels mais aussi par sa menthe qui est exporté vers les
grandes villes du pays . boire le thé à la menthe de Boghé est un privilège .
Trois passagers nous fussent compagnie et le voyage continu
.
Sur quasiment une longueur de 45 km de part et d’autre du
goudron , des cases ,des tentes au couleur du HCR se sont les sites des
rapatriés qui semblent être abandonnés à leur sort .
Après wothié,Médine ,Aéré Mbar ,Aéré Gollére et Dioudés
,deux hauts minarets se dessinent à l’horizon . C’est la ville bénite de
Thierno Ndiaye . Une ambiance festive anime un match de football du terrain d’à
coté . Ce sont les navetanes .
A Bababé les photos du chef de l’état restent toujours
collées aux murs comme pour dire ‘’ on a voté pour vous monsieur le président’’
Ici nous décidâmes d’interrompre notre long voyage pour
quelques temps avant le Gorgol et Guidimaka pour faire vivre l’échos du sud .
Les journalistes de la presse indépendante de Nouadhibou ont
boudé hier la conférence de presse du candidat de El Karama
Lors d'une conférence de presse tenue par El Ghassem ould
Bellali lundi à 18H à l'ancienne maison des jeunes de Nouadhibou ,un
journaliste de la presse indépendante a été privé du micro pour poser sa
question .ould bellal a refusé qu'on donne le microphone au journaliste.
Pour se solidariser avec leur confrère les journalistes
présents à la salle ont décide de bouder la conférence de presse .
Il faut noter que ce n'est pas la première fois que le
député de Nouadhibou Ghassoum ould bellali essaie d'humilier les journalistes qu'il convoque à
ses multiples conférences de presse