A Nouakchott comme à Nouadhibou,une vue des toits des
maisons montre une forêt de paraboles . Les antennes VHF de télévisions ont cédé
la place dés les années 9O aux antennes satellitaires.
Dans les quartiers populaires des grandes villes
mauritaniennes, un nouveau phénomène que
j’ai appelé « vendeurs d’images «
est apparu. Après l’électricité,
certains « business men « distribuent diverses chaines captées par
deux, trois ou quatre paraboles installées sur
le toit ,à travers des récepteurs
à leurs abonnés . De véritables toiles
d’araignées au dessus de nos têtes. Les câbles de télévisions côtoient
dangereusement celles de l’électricité
Les fils parcourent souvent plusieurs centaines voir
quelques milliers de mètres pour atterrir chez l’abonné qui faute de moyens n’a
pas pu se payer paraboles et récepteurs. L’abonné peut cependant suivre une
douzaine de chaines TV avec une somme de 2000 um payée mensuellement.
Même si la qualité de l’image est souvent médiocre et qu’elle dépende de la distance entre le
livreur et son acquéreur, plusieurs familles
de ces quartiers démunis participent ainsi à une fraude à grande échelle
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