jeudi 21 avril 2011
Etats généraux de l’éducation :
Les états généraux de l’éducation étaient une promesse de l’état, un pari du gouvernement .Il était question de s’attaquer à la plus grave des déliquescences nationales. Celle d’un système éducatif qui paye le prix fort de nos années d’insouciance, de nos accès de laxisme et de notre manque de vision. Notre école a été le théâtre de nos luttes fratricides .celles faites au nom d’idéologies qui nous sont étrangères .Nous nous sommes opposés et nos enfants ont trinqué. Nous l’avions fait au nom de choix politiques que nous avions crus pertinents mais qui se sont révélés être par la suite calamiteux parce que dictés par des pulsions
Nous nous sommes affrontés à coup de reformes sur les terres de nos enfants.ils ont souffert le martyr de nos errements .ils en portent les stigmates, douloureusement, et pour encore longtemps.
Des niveaux désastreux, des enseignants démotivés et souvent mal formés, une gestion tatillonne ; une instabilité administrative chronique, un décalage notoire entre les enseignements dispensés et les exigences du monde moderne, constituent la trame de notre naufrage collectif.
Alors les états généraux de l’éducation devraient constituer l’ultime voie pour solder le passif de la jeunesse de ce pays qui traine en bandoulière malgré elle toute l’insouciance d’une classe politique qui, comme partout ailleurs a sacrifié l’essentiel sur l’autel de la futilité.
Pour n’avoir pas eu de vision claire sur l’orientation générale du secteur de l’éducation, nous avons ensemble sacrifié des générations. C’est notre responsabilité de tenter de sauver ce qui peut l’être encore en abordant les vraies questions avec courage , maturité et réalisme loin des élans idéologiques et identitaires étroits.
C’est un devoir vis-à-vis de la nation et un acte de repentir à l’endroit de ceux qui payent le prix fort d’une gestion approximative d’un secteur essentiel dans la vie d’un peuple.
DSPCM allergique à la presse indépendante
La délégation de surveillance pêche et du contrôle en mer (DSPCM) de Nouadhibou semble faire fi aux vœux du président de la république Mohamed Ould Abdel Aziz de voir la presse dans son ensemble (officielle et privée) jouer son rôle qui est celui d’informer tout en accédant à l’information officielle.
Venus couvrir la rencontre entre le ministre de la pêche ,les hommes d’affaire et les syndicalistes tenue le 22 mars dernier dans la salle de conférence de la DSPCM ,des journalistes de la presse indépendante ont été refusé l’accès .
‘’ Seuls les journalistes de la radio et de l’agence mauritanienne d’information sont autorisés’’ lance le gardien aux journalistes qui lui ont montré leurs cartes de presse.
Les confrères demandent à voir son supérieur mais en vain . L e’’ chef ‘’ de la porte fait lui aussi sa loi .Il ne veut ni avertir son patron avec un téléphone mis à sa disposition ni ouvrir la porte .
Les journalistes sont ainsi privés d’une information aussi importante qui se portait sur les 250 postes offerts par les hommes d’affaire. Cet comportement de la DSPCM n’est pas la première car en 2009 ; la presse privée avait été volontairement ignorée à la grande soirée dite culturelle durant laquelle artistes et comédiens sont déplacés de Nouakchott et des millions d’ouguiyas dépensés inutilement
Comment peut-on donner des consignes aussi ségrégationnistes ? Pourquoi la direction de la DSPCM est-elle si allergique à la presse indépendante ?
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