Nous nous sommes affrontés à coup de reformes sur les terres de nos enfants.ils ont souffert le martyr de nos errements .ils en portent les stigmates, douloureusement, et pour encore longtemps.
Des niveaux désastreux, des enseignants démotivés et souvent mal formés, une gestion tatillonne ; une instabilité administrative chronique, un décalage notoire entre les enseignements dispensés et les exigences du monde moderne, constituent la trame de notre naufrage collectif.
Alors les états généraux de l’éducation devraient constituer l’ultime voie pour solder le passif de la jeunesse de ce pays qui traine en bandoulière malgré elle toute l’insouciance d’une classe politique qui, comme partout ailleurs a sacrifié l’essentiel sur l’autel de la futilité.
Pour n’avoir pas eu de vision claire sur l’orientation générale du secteur de l’éducation, nous avons ensemble sacrifié des générations. C’est notre responsabilité de tenter de sauver ce qui peut l’être encore en abordant les vraies questions avec courage , maturité et réalisme loin des élans idéologiques et identitaires étroits.
C’est un devoir vis-à-vis de la nation et un acte de repentir à l’endroit de ceux qui payent le prix fort d’une gestion approximative d’un secteur essentiel dans la vie d’un peuple.
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