La délégation de surveillance pêche et du contrôle en mer (DSPCM) de Nouadhibou semble faire fi aux vœux du président de la république Mohamed Ould Abdel Aziz de voir la presse dans son ensemble (officielle et privée) jouer son rôle qui est celui d’informer tout en accédant à l’information officielle.
Venus couvrir la rencontre entre le ministre de la pêche ,les hommes d’affaire et les syndicalistes tenue le 22 mars dernier dans la salle de conférence de la DSPCM ,des journalistes de la presse indépendante ont été refusé l’accès .
‘’ Seuls les journalistes de la radio et de l’agence mauritanienne d’information sont autorisés’’ lance le gardien aux journalistes qui lui ont montré leurs cartes de presse.
Les confrères demandent à voir son supérieur mais en vain . L e’’ chef ‘’ de la porte fait lui aussi sa loi .Il ne veut ni avertir son patron avec un téléphone mis à sa disposition ni ouvrir la porte .
Les journalistes sont ainsi privés d’une information aussi importante qui se portait sur les 250 postes offerts par les hommes d’affaire. Cet comportement de la DSPCM n’est pas la première car en 2009 ; la presse privée avait été volontairement ignorée à la grande soirée dite culturelle durant laquelle artistes et comédiens sont déplacés de Nouakchott et des millions d’ouguiyas dépensés inutilement
Comment peut-on donner des consignes aussi ségrégationnistes ? Pourquoi la direction de la DSPCM est-elle si allergique à la presse indépendante ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire