jeudi 11 août 2011

Passif humanitaire : Des gendarmes révoqués arbitrairement et toujours oubliés


Dans le cadre du règlement du passif humanitaire, des instructions fermes ont été données par le chef de l’Etat en vue de régulariser la situation de toutes les victimes encore en vie de cette sombre parenthèse de notre histoire récente. Geste présidentiel hautement apprécié par les victimes et les ayants droits.

Malheureusement, l’enthousiasme du début s’est beaucoup tempéré, du moins pour certaines catégories de victimes. C’est le cas notamment de plusieurs dizaines de gendarmes qui avaient été arbitrairement arrêtés et révoqués injustement de leurs fonctions.

En effet, de cet important groupe, seuls deux éléments ont été pris en compte par une commission constituée récemment à l’effet de réhabiliter les hommes de ce corps dont la révocation s’avère injuste.

Pourtant, plusieurs d’entre eux, à l’image du gendarme Bâ Ismaila, matricule 2572 qui servait au moment des faits dans la ville de Nouadhibou, avaient été reconnu non coupables par une commission que présidait à l’époque le général Ndiaga Dieng actuel chef d’Etat major de la Gendarmerie.

On se demande alors ont sont passées les conclusions de cette commission et pourquoi les éléments dont elle avait dit qu’ils étaient arbitrairement mis aux arrêts avant d’être remerciés, n’ont pas été pris en compte dans la nouvelle liste des gens qui vont recouvrer leurs droits.

La question qui se pose est de savoir pourquoi certains s’évertuent à ne pas respecter les instructions données par le président de la République de clore définitivement ce dossier ?

Certains analystes estiment qu’il existe toujours dans l’appareil sécuritaire et administratif des responsables chauvins, raciste et hostiles à tout règlement équitable de cet épineux dossier.

Si tel est le cas, le président doit sévèrement punir ces ennemis de la Nation qui veulent saper l’unité du peuple mauritanien.

Dans un Etat de droit comme le nôtre, tous les citoyens sont égaux et aspirent à la justice. Ce cri d’alarme doit être entendu et tous les préjudices subis par les victimes doivent être réparés, au nom de la foi en Allah !

Bâ Ismaila,
CP Nouadhibou 

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